Né le 22 octobre 1839 au Mesnil-Bacley (Calvados) ; Bisson résidait chez sa mère, impasse Barnier, 5, chemin des Bœufs (actuelle rue Marcadet, XVIIIe arr.) ; ciseleur ou émouleur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Bisson était célibataire. Il fut, pendant la Commune de Paris, fourrier-payeur au 244e bataillon de la Garde nationale puis délégué à la XVIIe légion (Voir Batelot), et qualifié, sur un ordre adressé au directeur de la cartoucherie de Vanves, de membre du Comité central et de directeur de l’armement au ministère de la Guerre.
Il fut condamné par contumace, le 4 octobre 1873, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, puis se constitua prisonnier, le 19 mai 1874, et fut condamné à nouveau, le 11 juin 1874, à la même peine (4e conseil) ; on l’accusait d’avoir pris part à l’incendie des Tuileries ; il vit sa peine ramenée, en 1874, à la déportation simple, mais mourut en Nouvelle-Calédonie, le 5 août 1877.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/809. — Arch. PPo., listes de contumaces.