BOUIT Adolphe, Henri ou BOUIS

Né le 14 ou 15 octobre 1836 à Paris ; mort le 19 avril 1909 à Paris ; brossier ; communard.

Adolphe Bouit organisa la chambre syndicale de la corporation des ouvriers brossiers. En 1869, il fut membre du comité du Xe arrondissement qui présenta la candidature non assermentée de Barbès.

En janvier 1871, Adolphe Bouit appartint à la commission de la Garde nationale qui élabora les statuts de l’organisation. En mars, il était membre du Comité central. Bouit fut nommé membre de la commission de l’infanterie du Comité central le 14 avril, et de celle des subsistances à l’administration de la Guerre le 19 mai. Il prit une part active aux combats de la Semaine sanglante et fut blessé le 27 mai en défendant une barricade.

Le 3e conseil de guerre le condamna à mort le 30 juillet 1873 : par contumace, car il était à Londres. En 1874, il s’installa à Bruxelles où il travailla comme comptable. Il y résidait encore en 1879. Il aurait appartenu à l’Internationale et à la société du Prêt mutuel. Il passait pour « très exalté ».

Rentré à Paris, il fut administrateur du journal L’Aurore à partir de sa création en 1897 par Ernest Vaughan.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article53616, notice BOUIT Adolphe, Henri ou BOUIS, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 30 juin 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/853. — Arch. PPo., B a/427, rapport du 19 janvier 1879 et listes de contumaces. — J. Bruhat, J. Dautry et E. Tersen, La Commune de 1871, Paris, Éditions Sociales, 1960. — L’Aurore, 20 avril 1909. — Michel Cordillot (coord.), La Commune de Paris 1871. L’événement, les acteurs, les lieux, Ivry-sur-Seine, Les Éditions de l’Atelier, janvier 2021.

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