Né le 3 juin 1832 à Moncé-en-Saosnois (Sarthe) ; employé ; communard.
Marie Eugène Mercier habitait à Paris au 3 de la rue de Sébastopol (quartier de la Villette, XIXe arr.). Le 18 mai 1871, Darré, Decholles, Fontaine, Mercier et J. Trèves lancèrent un appel pour inciter à engagement dans le bataillon des Éclaireurs fédérés. Les volontaires devaient être prêts à « affronter tous les périls, tous les dangers, toutes les privations », à « tout sacrifier à la République ». L’appel était contresigné Collet, chef d’état-major, Dr Charalambo, chirurgien-major. Marie, Eugène Mercier fut lieutenant au 1er escadron de cette unité.
SOURCES : Murailles... 1871, op. cit., p. 531. — J.O. Commune, op. cit., 20 mai 1871. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Note de R. Scherer.