Né le 15 juin 1843 à Tarbes (Hautes-Pyrénées) ; ingénieur ; communard.
Il était le frère d’Abel Peyrouton.
Sous la Commune de Paris, c’est sans doute lui (Peyrouton B.) qui fut désigné comme « ingénieur chef du service des concessions et voitures » à la date du 24 avril 1871 (Murailles... 1871, p. 347). Peyrouton fut par ailleurs chargé, à titre provisoire, de l’inspection principale de l’éclairage de Paris.
Il fut condamné par contumace, le 13 décembre 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Après la défaite de la Commune, il se réfugia en Belgique, où son arrivée à Saint-Josse-ten-Noode fut officiellement enregistrée à la date du 12 mars 1872. Il gagna ensuite Londres le 12 décembre 1873.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/859 B. — Arch. PPo., listes de contumaces. — J. O. Commune, 8 avril 1871. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.