VOVELLE Michel

Par Françoise Brunel, Jacques Guilhaumou

Né le 6 février 1933 à Gallardon (Eure-et-Loir), mort le 6 octobre 2018 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) ; historien, professeur des universités, directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française ; syndicaliste du SNESup ; militant communiste.

Michel Vovelle en 1974
Michel Vovelle en 1974

Michel Vovelle naquit à Gallardon (Eure-et-Loir) près de Chartres, fils de Gaétan Vovelle et de Lucienne Verdier, instituteurs publics normaliens primaires, membres du Syndicat national des instituteurs et pionniers du mouvement Freinet. Gaétan Vovelle (1899-1969), s’était marié avec Lucienne Verdier, née le 1er octobre 1902 à Mainvilliers, le 10 août 1926 : ils eurent trois enfants, Pierre, Jean et Michel.

Homme de gauche, Gaétan Vovelle était partisan de la « libre expression » selon divers moyens, dans son cas la musique. Au temps du Front Populaire et au sein de la Coopérative de l’enseignement laïc, directeur d’école à Gallardon, il anima le groupe d’éducation nouvelle d’Eure-et-Loir qui se maintint après-guerre. Son intelligence, son habilité et sa grande sagesse en faisaient un humaniste : il publia beaucoup, notamment un ouvrage sur Les fossiles, généralités (1953) avec des dessins commentés. Il fut pionnier dans le domaine de la musique, mais aussi du cinéma, en tant que fondateur de la commission « Jeux et chants » et de la cinémathèque. On peut penser que Michel Vovelle hérita d’une telle culture familiale, un profond humanisme, et un plaisir certain à écrire.

Après avoir vécu à Chartres à partir de 1938 auprès de sa mère, directrice d’école, et de son père, instituteur à l’école de garçons du boulevard Chasles, Michel Vovelle intégra l’École normale supérieure de Saint-Cloud en 1953 et obtint l’agrégation d’histoire en 1956. Assistant (agrégé répétiteur) à l’École (1956-1958), il fut le premier « caïman littéraire », et marqua déjà la jeune génération des normaliens par son abord de l’histoire.

En 1958, il fut appelé, pour 29 mois, au service militaire, dont 10 mois en Algérie. Communiste, son intérêt pour le marxisme se précisa par l’aide qu’il apporta à son ami Gilbert Moget dans la mise au point de la première traduction française de morceaux choisies de Gramsci (1959) aux Éditions sociales. Il entama une carrière universitaire comme assistant à la faculté des lettres d’Aix-en-Provence (actuelle université d’Aix-Marseille) en 1961. Mais, au cours de la décennie 1960, il connut des années très difficiles marquées par la maladie, puis la mort de son épouse, Gaby, normalienne, assistante puis maître-assistante en littérature comparée.

Militant syndical actif au SNESup au sein de la tendance « Unité et action syndicale », et élu syndical au sein du Conseil de la faculté, il était aussi membre de la cellule « Duclos » du PCF. Il était devenu maître-assistant avant d’y obtenir un poste de professeur (1972-1983), après avoir soutenu son doctorat d’État le 18 juin 1971 à l’Université Lyon II sur Piété baroque et déchristianisation en Provence au XVIIIe siècle, devant un jury composé de MM. Richard Gascon (Lyon) président, André Latreille (Lyon) rapporteur, Pierre Chaunu (Paris) et Maurice Agulhon (Aix).

Il épousa en 1971 Monique Rebotier (1931-2008), professeure agrégée d’histoire-géographie au lycée Vauvenargues d’Aix-en-Provence, après avoir été enseignante en classes préparatoires (géographie) au lycée du Parc à Lyon  : ils vécurent dans leur maison aixoise de la Torse, ouverte aux jeunes chercheurs français et étrangers, avec leurs deux filles, Claire et Sylvie. Enfin, il occupa après 1968 des fonctions électives à l’Université de Provence : directeur de l’UER d’histoire, vice-président du conseil scientifique. Il militait à la Ligue des droits de l’homme et à l’Union rationaliste.

Professeur d’histoire de la Révolution française à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (1983-1993), il succédait à Albert Soboul décédé en septembre 1982, et prit ainsi la direction de l’Institut d’histoire de la Révolution française. Dans un tel cadre universitaire, il fut président de la Société d’histoire moderne (1989-1991), président de la Société des études robespierristes et de la commission Jaurès du CTHS, et président, à partir de 1985, de la Commission internationale d’histoire de la Révolution française.

Mais surtout Michel Vovelle entra dans « la bataille du bicentenaire », centre de son action pendant presque dix ans. Au lendemain de la victoire de François Mitterrand et de la gauche aux élections de mai-juin 1981, encore professeur à Aix-en-Provence, il fut chargé par le nouveau ministre de la Recherche, Jean-Pierre Chevènement, d’un Rapport sur le volet scientifique de la préparation sur le Bicentenaire de 1789. À ce titre, le ministre de la recherche décida de la constitution, sous l’égide du CNRS, d’une Commission de recherche historique pour le bicentenaire de la Révolution française. Michel Vovelle réunit alors une commission composée de spécialistes, majoritairement, mais non exclusivement universitaires, de sensibilités historiographiques diverses, et en prit le secrétariat général, la présidence revenant à son « maître », Ernest Labrousse (auquel il succéda logiquement, au décès de ce dernier, en 1988). Des nombreuses et régulières réunions de cette commission, sous la tutelle du CNRS, émergea un thème de recherche, « L’image de la Révolution française », et une fin, la réunion d’un Congrès Mondial à Paris, en juillet 1989. Pour mener à bien pareil projet, dans une conjoncture politique, mais aussi intellectuelle, fluctuante, voire conflictuelle (surtout durant la période dite de « cohabitation » de 1986-1988), Michel Vovelle, tout en assurant l’intégralité de son service d’enseignement (de la première année à la préparation de l’agrégation), la direction de nombreuses thèses et en poursuivant ses activités de chercheur, adopta, ce qu’on peut appeler d’après l’une de ses expressions, « une ligne jacobino-républicaine ». C’est ainsi qu’il parcourut et la France et le monde, parvenant ainsi à entraîner par sa force de persuasion intellectuelle et son enthousiasme, les principaux représentants mondiaux de l’historiographie révolutionnaire, comme le prouve le nombre impressionnant de participants au Congrès Mondial, réuni à la Sorbonne. En honorant l’ouverture du Congrès de sa présence, le président de la République devait rendre un hommage appuyé à Michel Vovelle, d’autant plus qu’il avait récusé l’idée d’un « catéchisme révolutionnaire » émise par « le courant critique » autour de François Furet. Le Président déclara ainsi que l’« on ne saurait faire l’histoire des seules obsessions du présent, par une démarche téléologique aux vertus plus polémiques que scientifiques ». Il remit en personne à Michel Vovelle les insignes de chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur à la fin de l’année 1989, également nommé, en 1993, officier de l’ordre du Mérite. Michel Vovelle relata ces dix années autour du bicentenaire dans La bataille du bicentenaire de la Révolution française (La Découverte, 2017).

Par ailleurs, il avait été élu à la section 41 du Comité national du CNRS (1983-1986) et à la tête de la section 22 du Comité national des universités CNU (1992-1993). Toujours membre, quoique « critique », du Parti communiste français, auquel il avait adhéré en 1956 à l’ENS, ses engagements se concrétisèrent par ses nombreuses participations à des conférences et des stages de formation politique et syndicale, en particulier à la FSU, et autour d’un thème, « le réveil des Révolutions », avec les révolutions arabes. Il présida également la Société des amis de l’Humanité. Il apporta sa contribution à la commission parlementaire sur les droits des malades et la fin de vie, et il assura pendant vingt ans un cours introductif aux soins palliatifs dans le centre de Villejuif.

Dès ses premiers travaux d’histoire sociale sur la Beauce, puis sur la Provence, Michel Vovelle mena ses recherches sur le terrain des mentalités, en proximité avec les travaux de Robert Mandrou, Georges Duby et Maurice Agulhon ; il y ajouta sa touche personnelle par un souci de totalisation historique, s’ouvrant ainsi à une dialectique du temps long et de l’événement qui rythme, d’une crise à l’autre, les représentations collectives, à l’encontre de toute vision fixiste des structures sociales. Il se considérait alors, selon ses propres termes, comme un « historien de terrain, pragmatique, assumant une démarche de tradition positiviste pour répondre à son désir d’objectivité scientifique », tout en assumant ce qu’il appela d’une formule d’Ernest Labrousse une « préformation de sympathie » au titre d’un recours à une explication de type marxiste, inscrite dans un héritage jaurésien, et plus encore labroussien.

Son activité dans le département d’histoire de l’université de Provence où se trouvaient des historiens réputés, Paul Veyne, Georges Duby, Maurice Agulhon, lui permit de prendre l’initiative de la création d’un Centre méridional d’histoire sociale, des mentalités et des cultures (1974) qui tissa de nombreux liens interdisciplinaires (ethnologie, sociologie, linguistique, géographie, histoire de l’art) et internationaux (en particulier avec l’Italie). Plusieurs colloques sur les thèmes « Iconographie et histoire », « Histoire des mentalités, histoire des résistances ou les prisons de longue durée », « Les intermédiaires culturels », et enfin « L’événement » en 1983, ouvrirent à une jeune génération d’historien(ne)s toute une série de perspectives nouvelles. En fin de compte, son investissement durant sa période aixoise dans l’histoire de la Provence en partie élargie au Sud-Est, fut particulièrement fécond, en promouvant un site exceptionnel d’expérimentation d’objets et de mise au point de méthodes de la « Nouvelle Histoire ».

Cependant, un de ses chantiers les plus ambitieux porta sur La mort et l’Occident de 1300 à nos jours (1983), point d’aboutissement d’une série d’approches monographiques à partir d’archives écrites (Piété baroque) ou visuelles (Vision de la mort et de l’au-delà), pour le conduire à une ambitieuse synthèse. Le choix central d’une enquête multiséculaire sur les attitudes collectives à l’égard de la mort signifiait alors la mise en évidence d’un moment de vérité dans une société qui se fixe, évolue, et enfin se révolutionne en se déstructurant au profit d’un nouvel imaginaire collectif, les mentalités révolutionnaires. Sa démarche combinait différents paramètres, socio-économiques, anthropologiques, démographiques, institutionnels, religieux, culturels etc. en les appréhendant dans leur interaction. Ainsi, Michel Vovelle a fait comprendre à la fois les comportements séculaires inscrits dans un temps immobile et la dynamique des crises associée à la pluralité des temps. Avec la mort et aussi la fête, il a scruté la vérité historique à travers la description d’attitudes, de gestes, de rituels aussi bien dans leur part consciente qu’inconsciente. Il en est venu aussi à s’intéresser, à l’égal de l’historien italien Carlo Ginzburg, aux études de cas, du parcours de Joseph Sec à celui de Théodore Desorgues, itinéraires totalisés, si l’on peut dire, dans son ouvrage sur Aix-en-Provence (Les folies d’Aix), par la mise en évidence du jeu complexe et fluide des images et des représentations qui sous-tendent de telles stratégies. D’un côté, l’itinéraire de Joseph Sec, maître menuisier jacobin et marchand, qui a laissé un monument allégorique, réalisé en 1792 à Aix-en-Provence et dédié à la ville « observatrice de la loi », et d’un autre côté, le trajet de Théodore Desorgues, « le poète de Robespierre », fils d’avocat, situent bien ce qui est au centre de l’œuvre de Michel Vovelle sur la Révolution française : l’étude des représentations symboliques, des stéréotypes, des processus d’individuation permettant d’accéder aux conditions de visibilité des processus révolutionnaires. Son ouvrage sur les sans-culottes marseillais rend ainsi visible le lien entre d’une part des différences sociales assez peu marquées entre sectionnaires jacobins et sectionnaires modérés et, d’autre part, des conflits politiques extrêmes, tout en démontant les mythes constitués autour de ces acteurs de la Révolution française.

L’auteur insiste de nouveau et avec justesse sur les micro-différences sociales qui peuvent produire des maxi-conflits le temps des tensions arrivé. Il démonte des légendes, faisant des bataillons de Marseillais des volontaires de sac et de corde, n’ayant eu d’autres mérites que de porter leurs mauvaises manières à Paris et provoquer la chute du roi.

Mais retenons surtout le moment où, une fois à Paris, il proposa son œuvre majeure sous la forme d’un récit de la Révolution française en images (1986, 5 volumes) : il y inventait une manière de « la laisser parler », si l’on peut dire, à partir de ses représentations iconographiques, donc sans en rajouter aux strates historiographiques successives. Il s’agissait aussi d’aborder l’instant révolutionnaire, là où se côtoient l’ancien et le nouveau, mais pour les interroger contradictoirement sur la base d’un socle anthropologique, et de strates institutionnelles réinvesties dans les créations de l’instant et qualifiées globalement d’invention de la politique. Sa recherche, en ce domaine, s’est concrétisée alors, au terme d’un fructueux dialogue avec les anthropologues, dans son livre sur la Géopolitique de la Révolution française (1993). À partir d’un vaste jeu de cartes constitué sur la base de données socio-politiques diversifiées, donc à distance d’une appréhension unilatérale des discours et des concepts, Michel Vovelle décrit les chemins multiples de la politisation en révolution, y compris dans des héritages de longue durée. Le propre de son œuvre a été ainsi d’ introduire à l’héritage de la Révolution française sous l’égide des valeurs nouvelles de la modernité démocratique. C’est donc autour de l’esprit de la Révolution que s’est construite et se construit encore, dans le parcours de son œuvre, une nouvelle modalité de la totalisation historique.

Après un livre d’entretiens avec Richard Figuier publié en 1989, il précisa, deux décennies plus tard, la constance de son engagement politique dans les termes suivants : « Entré au parti en 1956 quand tous les autres en sortaient, sous le coup du bouleversement profond que la découverte du stalinisme avait provoqué en moi (Y entrer pour le changer ?) je n’en suis pas sorti, même à l’épreuve de la guerre d’Algérie vécue en solitude sur l’autre rive, et je suis resté obstinément fidèle en même temps qu’hérétique convaincu » (« Un historien hors des sentiers battus », Entretien, Actuel Marx, n° 40, 2006). La preuve en fut, sa présence régulière dans les colonnes de l’Humanité par des interventions et des entretiens. Il précisait ainsi dans l’un de ces entretiens (15 juillet 2014), sa fidélité à la tradition révolutionnaire incarnée par Robespierre et Jaurès : « Dans la grande histoire de la Révolution française Jean Jaurès s’interroge sur le héros révolutionnaire et finit par dire : « C’est à côté de lui que je vais m’asseoir aux Jacobins. » En fin de compte, l’œuvre de Michel Vovelle sur la Révolution française multiplie les voies d’accès à la visibilité révolutionnaire. En effet, face aux procédures d’invisibilisation de l’idéologie dominante, sa démarche d’historien constitue l’idéologie jacobine comme une instance de raison. Il en ressort une vision révolutionnaire du monde, basée sur un ensemble de représentations liées à des pratiques individuelles et des actions collectives qui se déploient, en vue de la conquête d’un nouveau pouvoir politique.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article182018, notice VOVELLE Michel par Françoise Brunel, Jacques Guilhaumou, version mise en ligne le 28 juin 2016, dernière modification le 8 juin 2022.

Par Françoise Brunel, Jacques Guilhaumou

Michel Vovelle en 1974
Michel Vovelle en 1974
Photographie prise par les journalistes de <em>l'Humanité</em>, édition du 16 janvier 2015.
Photographie prise par les journalistes de l’Humanité, édition du 16 janvier 2015.

ŒUVRE : Principaux ouvrages publiés :
Vision de la mort et de l’au-delà en Provence du XVe au XIXe siècle d’après les autels des âmes du purgatoire, (en collaboration avec Gaby Vovelle), Paris, A. Colin, 1970. — La chute de la monarchie (1787-1792), Paris, Seuil, 1972. — Piété baroque et déchristianisation en Provence au XVIIIe siècle. Les attitudes devant la mort d’après les clauses de testaments, Paris, Seuil, 1973. — Mourir autrefois, Paris, Gallimard / Julliard, 1974. — rééd. coll. Folio, 1990. — L’Irrésistible Ascension de Joseph Sec bourgeois d’Aix , Aix, Edisud, 1975. — La Métamorphose de la fête en Provence de 1750 à 1820, Paris, Flammarion, 1976. — Religion et Révolution : la déchristianisation de l’an II, Paris, Hachette, 1976. — De la cave au grenier, Serge Fleury éditeur, Québec, 1980. — Idéologies et Mentalités, Paris, François Maspero, 1982. — La Mort et l’Occident de 1300 à nos jours, Paris, Gallimard, 1983. — La Ville des morts, essai sur l’imaginaire collectif urbain d’après les cimetières provençaux, 1800-1980 (en collaboration avec Régis Bertrand), Marseille, Editions du CNRS, 1983. — Théodore Desorgues ou la désorganisation : Aix-Paris, 1763-1808, Paris, Seuil, 1985. — La Mentalité révolutionnaire : société et mentalités sous la Révolution française, Paris, Éd. sociales, 1986. — La Révolution française. Images et Récit, 5 volumes Paris, Livre Club Diderot, Messidor, 1986. — 1793, La Révolution contre l’Église : de la raison à l’Être suprême, Bruxelles, Complexe, 1988. — Les Aventures de la raison (entretiens avec Richard Figuier), Paris, Belfond, 1989. — 1789 l’héritage et la mémoire, Privat, 1989. — Histoires figurales : des monstres médiévaux à Wonderwoman, Paris, Usher, 1989. — La Révolution française, Paris, A. Colin, 1992. — L’Heure du grand passage, Gallimard découverte, 1993. — La découverte de la politique : géopolitique de la Révolution française, Paris, La Découverte, 1993. — Les Âmes du purgatoire ou le travail du deuil, Paris, Gallimard, 1996. — Le Siècle des lumières, Paris, PUF, 1997. — Les Jacobins de Robespierre à Chevènement, Paris, La Découverte, 1999. — Les Républiques sœurs sous les regards de la grande nation, Paris, L’Harmattan, 2001. — Les Jacobins, Paris, La découverte, 2001. — Combats pour la Révolution française, Paris, La Découverte, 1993-2001. — Les Folies d’Aix ou la fin d’un monde, Éd. Le temps des cerises, Pantin, 2003. — La Révolution française expliquée à ma petite-fille, Seuil, 2006. — Les sans-culottes marseillais, le mouvement sectionnaire du jacobinisme au fédéralisme 1791 1793, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, 2009. — La Révolution au village. Une communauté gardoise de 1750 à 1815 : Saint-Jean-de-Maruéjols, Ed de Paris-Marc Chaleil, 2013. La Révolution française, nouvelle édition, Paris, Armand Colin, 2015.
La bataille du bicentenaire de la Révolution française, Paris, La Découverte, 2017.

SOURCES : Cette notice a été réalisée par Françoise Brunel (Paris 1 -IHRF) et Jacques Guilhaumou (CNRS ENS-Lyon Triangle), avec l’aide de Régis Bertrand (Université d’Aix-Marseille - Telemme) et Josette Ueberschlag (Chercheur au laboratoire Ciméos - Université de Bourgogne), à partir d’entretiens avec d’anciens étudiants et collaborateurs de Michel Vovelle, ainsi que des informations disponibles aux Archives départementales d’Eure-et-Loir (consultées par Josette Ueberschlag) aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône (entretien du 21 décembre 2007 avec le service des archives visuelles et orales, cote 14AV1, consulté par Régis Bertrand), dans l’annuaire de l’ENS Fontenay/Saint-Cloud, et les archives de l’Université de Provence et de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et des publications suivantes :
Régis Bertrand, « Michel Vovelle en Provence, de l’histoire sociale à l’histoire des mentalités », actes du colloque Aix en Provence 1948 / 1968, Création artistique et sciences humaines, Aix-en-Provence, Arch. dép-UMR Telemme, 11-13 septembre 2008, à paraître. — Jacques Guilhaumou, « Vovelle », Le Dictionnaire des sciences humaines, sous la dir. de Sylvie Mesure et Patrick Savidan, Paris PUF, 2006 p. 1225. — Patrick Garcia, « François Mitterrand, chef de l’Etat, commémorateur et citoyen », Mots, n°31, juin 1992. 1789 : Révolution française / 1989 : Bicentenaire. Gestes d’une commémoration, sous la dir. de Simone Bonnafous, Patrick Garcia et Jacques Guilhaumou. pp. 5-26. Josette Ueberschlag, Le groupe d’éducation nouvelle d’Eure-et-Loir et l’essor du mouvement Freinet (1927-1947), Caen, Presses Universitaires de Caen, 2016. — « Michel Vovelle » Who is Who in France, Paris, Laffitte 38e éd., 2006-2007, p. 2128. — Michel Vovelle, Les Aventures de la raison, entretien avec Richard Figuier, Paris, Belfond, 1989. — Michel Vovelle, « Un historien hors des sentiers battus », entretien avec Jacques Guilhaumou, Actuel Marx, N°40, 2006, p. 188 -198. — Michel Vovelle , « La mia strada alla storia (colloquio con Paolo Bianchini) », Studi storici, Rivista trimestrale dell’istituto Gramsci, an. 40- 3 luglio-settembre 1999, p. 657-680.

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