Par Gauthier Langlois
Né le 20 juin 1838 à Remiremont (Vosges), mort le 21 décembre 1925 à Paris ; avocat ; élu à la Commune de Paris il démissionna. Il fit ensuite une carrière politique comme député, ministre et président du conseil.
Méline était maire adjoint du Ier arrondissement de Paris depuis le 4 septembre 1870. Il ne doit pas être confondu avec son homonyme Jules Méline passementier à Paris.
On conserve de lui une lettre à l’entête imprimé de la Mairie du Louvre envoyée après l’armistice du 26 janvier 1871 à son ami Jean-Baptiste Amiel à Angoulême :
« J’apprends que vous nous avez quitté et je vous envoie un bon souvenir au nom de la république. Elle n’est pas encore solide mais je crois que la France commence à sentir qu’elle ne peut s’en passer et que seule elle peut relever notre pauvre nation. Avez-vous conservé la liste de nos discours au Comité de défense ? Je ne la retrouve plus. Mijoul est aussi parti. Je reste au poste tant que je pourrai faisant de mon mieux pour notre foi. »
Méline fut élu le 26 mars, membre de la Commune, dans le Ier arrondissement de Paris, avec 7 251 voix sur 11 056 votants. Voir Adolphe Adam. Il démissionna dès les premiers jours de la Commune.
Par Gauthier Langlois
SOURCE : J.O. Commune, op. cit., 31 mars. — « Lettre de Jules Méline à Jean-Baptiste Amiel », vente étude Millon à Drouot, 29 janvier 2016.