Par Éric Belouet
Né le 14 avril 1922 à Lyon IIe arr. (Rhône) ; menuisier ; permanent de la JOC (1946-1951) ; responsable de la Fédération nationale des malades (FNM).
Pierre Andréys, qui appartenait à une famille nombreuse, était jeune lorsqu’il perdit sa mère. Titulaire du certificat d’études, il travailla comme menuisier chez Bravais à Villeurbanne (Rhône) avant de devenir permanent de la JOC en 1946 pour la branche « Malades », au sein de la province jociste du Sud-Est. Lui-même était un ancien tuberculeux. Il fut nommé responsable national de la branche « Malades » et exerça cette fonction jusqu’à son mariage, le 15 juin 1951, à Scionzier (Haute-Savoie), avec Angèle Notz, qui était, elle aussi, ancienne permanente de la JOCF et responsable nationale des « Malades ».
Pierre Andréys assuma ensuite, comme Louis Meyer*, Claudius Ravachol* et Robert Dumas, autres anciens permanents de la JOC, des responsabilités au sein de la Fédération nationale des malades (FNM), devenue la Fédération nationale des malades infirmes et paralysés (FNMIP). Il fut aussi membre du conseil national de l’Action catholique ouvrière (ACO). En 1997, il vivait à Villeurbanne.
Par Éric Belouet
SOURCES : Arch. JOC (SG), fichier des anciens permanents. — J.-P. Bonhotal, G. Cholvy (dir.), La JOC-JOCF. Efficacité et postérité d’un mouvement d’action catholique de jeunesse, 1927-1950, Actes du colloque tenu à Lyon les 16 et 17 décembre 1988, Lyon, les Amis de la JOC-JOCF, 1991, p. 79-82. — Renseignements communiqués par L. Moulinet et A. Casta. — État civil de Lyon IIe.