COTTET Marcel, Jules, Léon

Fils de Charles Cottet, employé, et Marthe, Léonie, ménagère, Marcel Cottet fit des études à l’École normale de la Seine et, après avoir occupé divers postes, devint directeur d’école à Montreuil (Seine, Seine-Saint-Denis). Il fut, dès le début, adhérent à « l’Émancipation de l’instituteur » qui devait se transformer bientôt en Fédération des syndicats. En 1904, il fut élu au conseil départemental de la Seine. Il épousa le 3 janvier 1905 à Paris (XXe), Marie Denivaux.

En avril 1906, il entra à la commission exécutive fédérale ; en décembre de la même année, il devint secrétaire de son syndicat. Il signa en septembre 1912 le Manifeste des instituteurs syndiqués (La Bataille syndicaliste du 18 septembre 1912 écrit par erreur son nom « Marcel Cottel »). En 1913, après le congrès de Bourges, interdit par le gouvernement, et la démission de Charles Joly, un conseil fédéral fut reconstitué à Paris, dont Cottet devint secrétaire général, assisté de Fernand Loriot comme trésorier, d’Hélène Brion comme secrétaire adjointe, et de Maurice Dubois comme secrétaire de rédaction du bulletin. Cottet fut élu conseiller départemental de l’Enseignement de la Seine (6e circonscription) le 15 avril 1920.

Coopérateur à « L’Avenir du Haut-Montreuil », après sa fondation en 1900, Marcel Cottet en fut l’un des meilleurs administrateurs dans les années qui précédèrent la guerre de 1914. Délégué de la société en 1912, au congrès de Paris, il vota en faveur de l’Unité coopérative. Cottet participait à l’organisation de concerts et de pièces de théâtre pour enfants avec Les Pupilles du Haut-Montreuil. Entre 1919 et 1922, Cottet enseigna la comptabilité à l’École technique coopérative de la Fédération parisienne. De 1922 à 1930, il fut membre de la commission d’éducation de la Fédération nationale coopérative, qui a donné naissance à l’Office central de la coopération à l’école. Cofondateur de la colonie coopérative de vacances « Le Grand Air », il en fut administrateur jusqu’en 1919, date de la fusion de cette colonie avec l’organisation devenue en 1930 la Société nationale d’hôtels et de stations de vacances. En 1930-1931, il opéra la fusion de « L’Avenir » avec l’UDC de Paris.

Retraité en 1936, Cottet fut élu conseiller municipal de Vélizy, maire et conseiller général du canton de Versailles.