Militant de la Fédération socialiste SFIO de la Gironde, Montet fut, à trois reprises, son candidat aux élections législatives dans la circonscription de La Réole. En 1928, il obtint 1 873 voix sur 11 933 suffrages exprimés et se désista pour le député sortant radical-socialiste qui fut battu. À l’élection partielle du 22 novembre 1931, il obtint 2 403 voix sur 11 084 votants et son désistement assura le succès du candidat radical-socialiste Cluzan. Montet, à nouveau sur les rangs, en 1932, ne retrouva que 1 276 suffrages sur 12 584 votants et se désista pour Cluzan qui fut réélu.
Un an plus tard, avec le gros de la Fédération de la Gironde, Montet quitta le parti lors de la scission néo-socialiste. Candidat d’Union socialiste et républicaine à La Réole en 1936, il ne recueillit que 561 voix sur 13 810 inscrits, dernier de tous les candidats.
SOURCES : G. Lachapelle, Les élections législatives, op. cit. — La Vie socialiste, 28 novembre 1931.