LANGLAIS Pierre, Jean, Marie [déporté]

Originaire de Fougères, Pierre Langlais était marié à Marie Oyer. Il militait au Parti communiste clandestin en Ille-et-Vilaine.
Résistant de l’Organisation spéciale, il est l’un des trente résistants communistes arrêtés en 1942 pour avoir commis des attentats et des sabotages. Il participa à la propagande anti-allemande et à des actions de sabotage de matériel de la SNCF et, avec d’autres résistants (Joseph Boussin, Pierre Chalopin, Maurice Fourrier), au sabotage de la ligne haute tension Rennes-Pont Château et à l’attaque des locaux du Rassemblement national populaire (RNP). Son fils Jean Langlais, également résistant communiste participa à ces différentes actions. Arrêtés, jugés, son fils fut condamné à mort par le tribunal allemand FK 748, le 22 décembre 1942 et fusillé à à La Maltière, Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine). Jean, le père, relâché, reprit ses activités résistantes et fut à nouveau arrêté 21 mai 1943 par la Gestapo et incarcéré à la prison Jacques-Cartier de Rennes.
Transféré au Frontstalag 122 de Royallieu-Compiègne (Oise), il fut déporté par le convoi du 16 septembre 1943 avec 940 hommes, à destination de Buchenwald (matricule 21541). Il y mourut le 13 janvier 1944.

Reconnu Mort pour la France, il a été homologué DIR (Déporté interné résistant) et FFI. La mention Mort en déportation lui fut attribuée le 6 juillet 1993.

Son nom est inscrit sur le Panthéon situé dans l’hôtel de ville de Rennes.