BORDAT Toussaint [Dictionnaire des anarchistes]

Par Jean Maitron, notice revue par Rolf Dupuy et Laurent Gallet

Né le 11 juillet 1854 à Chassenard (Allier), mort le 12 décembre 1914 à Chassenard (Allier) ; ouvrier tisseur, épicier, libraire, marchand de journaux ; anarchiste.

Toussaint Bordat (1883)
Toussaint Bordat (1883)
cc Le Monde illustré, 27 janvier 1883

Toussaint Bordat, à peine âgé de 16 ans, fut condamné par le tribunal correctionnel de Roanne (Loire) le 15 juillet 1870 à deux mois de prison pour le vol d’un pantalon.

Pendant la guerre franco-allemande, il fut engagé volontaire dans l’armée de la Loire, et combattit à Coulmiers et à Orléans (Loiret). Fait prisonnier, il s’évada et fut posté en garnison à Bordeaux, où siégeait le gouvernement provisoire. En mars 1871, alors que la Commune venait d’être déclarée à Paris, les engagés volontaires furent démobilisés. Bordat prit alors la route de Lyon. Là, il s’établit tisseur et posséda jusqu’à deux métiers à tisser. Il abandonna toutefois bientôt ce métier pour exploiter un fonds d’épicerie et une buvette rue Romarin.

Le 27 novembre 1875, il épousa Pauline Burteaux à Lyon 4e.

Politiquement, il fréquenta d’abord les comités opportunistes et radicaux avant de se rapprocher du socialisme. Du 28 janvier au 8 février 1878, il fut délégué au IIe congrès ouvrier, tenu à Lyon.

L’année suivante, le IIIe congrès ouvrier, à Marseille, vota la formation du Parti ouvrier, qui devait brièvement regrouper toutes les écoles socialistes. Sa fédération de l’Est fut fondée lors d’un congrès tenu à Lyon du 10 au 13 juillet 1880. Toussaint Bordat y participa, et fut actif au sein de sa commission de propagande. Cette fédération de l’Est s’affirma de prime abord abstentionniste et fut dominée par les anarchistes (voir Joseph Bernard).

En novembre 1880, Toussaint Bordat fut délégué de Lyon, avec Philippe Sanlaville, au IVe congrès ouvrier, au Havre.

Au sein de la fédération de l’Est du Parti ouvrier, les partisans du bulletin de vote, sans doute encouragés par le congrès du Havre, se firent de plus en plus entendre. À tel point qu’en mars 1881, la fédération se divisa en deux : d’un côté le Parti ouvrier dit suffragiste, de l’autre la Fédération socialiste révolutionnaire (FSR) et son journal Le Droit social, animés par les anarchistes (voir Joseph Bernard). Toussaint Bordat fut un des principaux animateurs de la FSR, notamment après le départ de Joseph Bernard pour Paris, en avril 1882.

Le 14 février 1882, une poignée d’anarchistes se rendit au siège du journal républicain radical Le Réveil lyonnais, qui avait calomnié Bordat. S’ensuivit une bagarre pour laquelle il fut condamné, le 22 février 1882, à 50 francs d’amende pour bris de clôture et coups et blessures.

De mai à août 1882, il collabora à La Bataille de Lissagaray. À l’époque il géra un café, au 70 rue Moncey, où fut employée comme serveuse l’anarchiste Rose Bernin.

Le 18 juin 1882, il déposa une couronne de fleurs sur la tombe des mineurs de La Ricamarie (Loire), fusillés en 1869. Après une altercation avec le maire de la ville, il fut condamné, le 27 juin, par le tribunal de Saint-Étienne, à un mois de prison pour bris de clôture, outrage à un magistrat municipal, port d’arme prohibée et violation de sépulture.

À la fin du Droit social, dont l’ultime numéro parut le 23 juillet 1882, Bordat fut chargé de la liquidation du passif du journal. Il participa ensuite au lancement de son successeur, L’Étendard révolutionnaire, avec Damians et Valadier. En août 1882, il était secrétaire de rédaction du journal, aux appointements de 150 francs.

Il représenta la FSR à la réunion internationale organisée à Genève, par la Fédération jurassienne, les 13 et 14 août 1882. À l’issue de cette réunion fut publié un manifeste niant que le suffrage universel puisse renverser les institutions, recommandant la séparation totale d’avec tout parti politique et adoptant le communisme comme but final. Le manifeste désignait comme ennemis « tous ceux qui se sont emparés d’un pouvoir quelconque ou veulent s’en emparer : propriétaire, patron, État, magistrat, prêtre » (cf. L’Étendard révolutionnaire du 20 août 1882).

Le 14 octobre 1882, Toussaint Bordat fut arrêté suite aux exploits de la « bande noire » de Montceau-les-Mines. En effet, le procureur de la République de Charolles (Saône-et-Loire) avait constaté que l’attentat à la dynamite commis dans la nuit du 12 au 13 octobre contre un patron tuilier de Saint-Vallier, avait eu lieu le lendemain d’un collage d’affiches anarchiste. Or Toussaint Bordat était l’expéditeur desdites affiches. Il fut inculpé de « provocation au meurtre, incendie et pillage avec cette circonstance que lesdites affiches ont déterminé directement un ou plusieurs individus à attenter à la vie et à la propriété de la famille Garderet ; que cette tentative de crimes prévu par l’art. 91 du code pénal, manifesté par un commencement d’exécution, n’a manqué son effet que par des circonstances indépendantes de la volonté des auteurs ».

Le 28 novembre, le juge d’instruction de Charolles fut dessaisi de l’affaire au profit de son homologue de Lyon qui instruisait de son côté le procès dit des 66.

Le procès des 66 fut le premier procès-spectacle de l’anarchisme en France. La presse en fit une grande publicité, et les anarchistes l’utilisèrent comme une tribune majeure, notamment grâce aux déclarations des plus éminents accusés. Ainsi, Le Moniteur viennois du 26 janvier 1883 ne put réprimer un commentaire admiratif : « Si nous ne partageons pas leurs opinions, admirons le caractère de ces hommes que la loi vient de frapper. Quelle rhétorique que celle de Gautier ! Quelle éloquence que celle de Bordat ! Quelle philosophie que celle de Kropotkine ! Il serait à souhaiter que notre république possédât des défenseurs analogues à ceux de la Révolution sociale. »

Le procès se déroula du 8 au 19 janvier 1883 devant le Tribunal correctionnel de Lyon.

Les prévenus avaient été divisés en deux catégories : la 1re était celle des simples adhérents ; la 2e celle des responsables.

La 1re catégorie de prévenus était celle visée par l’article 2 de la loi des 14 et 23 mars 1872, qui punissait tout individu qui « s’affiliera ou fera acte d’affilié à l’Association internationale des travailleurs ou à toute autre association professant les mêmes doctrines et ayant le même but » d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 50 à 1 000 francs. Le condamné pouvait en outre être privé de tous ses droits civils, civiques et de famille pendant cinq à dix ans.

Relevaient de cette 1re catégorie : 1. Jean-Baptiste Baguet (dit Bayet) [fugitif] ; 2. Louis Bardoux ; 3. Victor Berlioz-Arthaud ; 4. Joseph Bonthoux [fugitif] ; 5. Jean-Marie Bourdon [fugitif] ; 6. Joseph Bruyère ; 7. Louis Champalle ; 8. Michel Chavrier ; 9. François Chazy [fugitif] ; 10. Jean Coindre ; 11. Joseph Damians ; 12. Adolphe Dard [fugitif] ; 13. David De Gaudenzi ; 14. François Dejoux ; 15. Nicolas Didelin ; 16. Jean-Marie Dupoizat ; 17. Georges Fabre ; 18. Eugène Fages ; 19. Régis Faure ; 20. Louis Genet ; 21. Jean Giraudon ; 22. Michel Hugonnard ; 23. Émile Huser ; 24. Jean Joly [fugitif] ; 25. Louis Landau ; 26. Jules Mathon ; 27. Émile Maurin dit Murmain [fugitif] ; 28. Jacques Peillon ; 29. Pierre Pinoy ; 30. Jean Renaud [fugitif] ; 31. Joseph Ribeyre ; 32. Michel Sala ; 33. Philippe Sanlaville ; 34. Charles Sourisseau ; 35. Jean-Marie Thomas ; 36. Émile Viallet ; 37. Charles Voisin ; 38. Jacques Zuida.

La 2e catégorie de prévenus relevait, elle, de l’article 3 de la même loi, qui stipulait que « la peine de l’emprisonnement pourra être élevée à cinq ans, et celle de l’amende à 2.000 francs, à l’égard de tous Français ou étrangers qui auront accepté une fonction dans une de ces associations ou qui auront sciemment concouru à son développement, soit en recevant ou en provoquant à son profit des souscriptions, soit en lui procurant des adhésions collectives ou individuelles, soit enfin en propageant ses doctrines, ses statuts ou ses circulaires ».

Relevaient de cette 2e catégorie : 1. Joseph Bernard ; 2. Auguste Blonde ; 3. Félicien Bonnet ; 4. Toussaint Bordat, 5. Henri Boriasse [fugitif] ; 6. Joseph Cottaz ; 7. André Courtois ; 8. Dominique Crestin ; 9. Antoine Cyvoct [fugitif] ; 10. Louis Dejoux ; 11. Antoine Desgranges ; 12. Auguste Ebersoldt [fugitif] ; 13. Etienne Faure (dit Cou tordu) ; 14. Georges Garraud (dit Aristide Valadier) [fugitif] ; 15. Émile Gautier ; 16. Joseph Genoud ; 17. Antoine Gleizal (dit Garnier) ; 18. Pierre Kropotkine ; 19. Octave Liégeon ; 20. Pierre Martin ; 21. Pierre Michaud ; 22. Jules Morel ; 23. François Pautet ; 24. Benoît Péjot ; 25. Jean Ricard ; 26. Hyacinthe Trenta ; 27. Joseph Trenta ; 28. Félix Tressaud.

Toussaint Bordat, prévenu de la 2e catégorie, présenta lui-même sa défense au cours de laquelle il dénonça Georges Garraud – autre inculpé réfugié en Suisse – comme un indicateur de police. Le procès s’acheva le 19 janvier 1883.

Les condamnations furent les suivantes :

  • Bordat, Bernard, Kropotkine, Gautier : cinq ans de prison, 2 000 francs d’amende, dix ans de surveillance et quatre ans de privation des droits civils.
  • Ricard, Pierre Martin, Liégeon : quatre ans de prison, 500 francs d’amende, dix ans de surveillance et cinq ans de privation des droits civils.
  • Blonde, Péjot, Crestin, Desgranges : trois ans de prison, 500 francs d’amende, dix ans de surveillance et cinq ans de privation des droits civils.
  • Étienne Faure, Morel, Michaud, Pautet, Tressaud : deux ans de prison, 300 francs d’amende, dix ans de surveillance et cinq ans de privation des droits civils.
  • Bonnet, Régis Faure, Genet, Glaizal, Huser, Peillon, Pinoy, Sala, Sanlaville, Voisin, Zuida, Genoud : quinze mois de prison, 200 francs d’amende et cinq ans de privation des droits civils.
  • Bardoux, Courtois, Bruyère, Dejoux, Dupoizat, Fages, Landau, Joseph Trenta, Jules Trenta : un an de prison, 100 francs d’amende et cinq ans de privation des droits civils.
  • Chavrier, Coindre, Cottaz, Damians, Didelin, Berlioz-Arthaud, Hugonnard, Sourisseau, Viallet, Champalle : six mois de prison, 50 francs d’amende et cinq ans de privation des droits civils.
  • De Gaudenzi, Ribeyre, Giraudon, Thomas, Mathon : acquittés.

Les fugitifs furent condamnés par défaut. Dejoux et Fabre : deux ans de prison, 1.000 francs d’amende et cinq ans de privation des droits civils. Cyvoct, Boriasse, Ebersoldt, Valadier, Baguet, Bonthoux, Bourdon, Chazy, Jolly, Dard, Renaud, Maurin : cinq ans de prison, 2 000 francs d’amende et cinq ans de privation des droits civils.

Une grande partie des condamnés firent appel, et un nouveau procès eut lieu devant la cour d’appel de Lyon, du 26 février au 6 mars 1883. Le tribunal réduisit la peine de la plupart, mais la confirma intégralement pour Bernard, Bordat, Gautier, Desgranges, Bardoux, Fages, Chavrier, Coindre, Hugonnard, Sourisseau et Champalle. Kropotkine, lui, n’avait pas fait appel.

Interné à Clairvaux, Bordat fut libéré en janvier 1886.

Il n’avait rien perdu de son allant révolutionnaire, et son retour à la vie militante marqua un regain de l’anarchisme lyonnais. Cependant, tandis qu’il restait fidèle à la propagande par le fait, telle que définie en 1881 par le congrès de Londres, son camarade Joseph Bernard penchait désormais pour une stratégie plus éducationniste et syndicaliste. Les deux hommes ne tardèrent pas à s’opposer, et le mouvement anarchiste lyonnais se scinda en deux écoles concurrentes.

D’août à octobre 1886, la fraction de Bordat anima un nouveau journal, La Lutte sociale, dont Bordat et Montfouilloux furent les secrétaires de rédaction.

Au cours d’une réunion, salle Rivoire à Lyon, Toussaint Bordat s’en prit violemment au commissaire de police présent dans la salle, à qui il reprocha d’avoir fait arracher des manifestes abstentionnistes. Arrêté trois jours après, il fut condamné le 30 août à quatre mois de prison et, surtout, cinq années d’interdiction de séjour à Lyon.

Libéré en novembre 1886, il choisit de s’installer comme tisseur à Vienne. Avec Pierre Martin, il devait y constituer, pendant quelques années, le tandem moteur du mouvement anarchiste viennois. Il ne devait plus jamais résider à Lyon.

En octobre 1887, il fonda une petite librairie, au 5 rue Saint-Martin. Le sous-préfet le décrivait « presque toujours à l’arrière boutique, occupé à lire ou à recevoir les visites des membres du groupe ». Il essaya de lancer un journal anarchiste viennois, La Lanterne, sans succès. À l’époque, séparé de Pauline Burteau, il fut le compagnon de Laurentine Sauvraz.

En mars 1888, il fut condamné par défaut par la cour d’assises de la Loire, à Montbrison (?), à 2 ans de prison et 3.000 francs d’amende pour "provocation au pillage et à l’incendie", peine confirmée en appel le 20 juin où il avait à nouveau fait défaut. Il s’était réfugié en Suisse dont il fut expulsé en juillet 1889 après avoir été compromis dans une bagarre à Genève entre des déserteurs français et la police, à la suite d’une réunion de ces derniers sur les conditions de l’amnistie en France

Bénéficiant d’une amnistie il rentra en France en 1890. En avril 1890, il quitta Vienne et s’installa avec Laurentine Sauvraz au 55, bd Barbès, à Paris 18e. Il fut employé dans une banque rue Taitbout, et s’installa rue d’Ulm, à Paris 5e.

En août il adhéra par écrit au congrès anarchiste régional de Genève, où fut fondée une éphémère Fédération internationale des revendications prolétariennes. A cette même époque il fut arrêté à Paris sous le prétexte d’y habiter "sans autorisation" et, après 15 jours de préventive, fut condamné, devant la 10e chambre correctionnelle, à 6 jours de prison pour infraction à une interdiction de séjour prononcée à Lyon en 1886. Au procès, Bordat avait expliqué qu’il avait pensé que l’amnistie couvrait aussi cette interdiction de séjour.

En octobre 1890, il s’installa à Narbonne (Aude) où il gagna sa vie comme marchand de journaux. Surveillé de près, la police signala en novembre 1893 qu’il s’abstenait de faire de la propagande. Cette année-là, Laurentine et lui eurent une fille, qui porta le nom de Violette Sauvraz.

En 1895, Bordat innocenta l’anarchiste Antoine Cyvoct pour l’affaire de L’Assommoir. Il collabora ensuite au journal La Jeunesse nouvelle, dont au moins trois numéros furent publiés à Lyon entre décembre 1896 et février 1897.

En mai 1897, un rapport du commissaire spécial de Narbonne notait la présence de Bordat aux côtés de Sébastien Faure dont il organisait les conférences.

Il semble qu’il ait également collaboré au journal L’Homme libre, que publia Ernest Girault entre novembre 1903 et mars 1904.

Bordat fut enregistré comme "propriétaire-cultivateur" lors du recensement de Chavagneux-Montbertrand (Isère) en 1906. Il vivait alors avec sa fille, Violette Sauvraz.

Il revint finalement vivre dans sa ville natale, à Chevenard, où la rubrique nécrologique du Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire annonça son décès en décembre 1914.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article153823, notice BORDAT Toussaint [Dictionnaire des anarchistes] par Jean Maitron, notice revue par Rolf Dupuy et Laurent Gallet, version mise en ligne le 7 mars 2014, dernière modification le 30 novembre 2022.

Par Jean Maitron, notice revue par Rolf Dupuy et Laurent Gallet

Toussaint Bordat (1883)
Toussaint Bordat (1883)
cc Le Monde illustré, 27 janvier 1883

SOURCES : Arch. Nat. F7/12 489, 12 504, 12 516, 12 518 — Arch. Dép. Aude, 5 M 97, 6 M 361 et 362. — Arch. Dép. Rhône, 4M246, 4M307, 4M309, 4M318, 2U433, 2U464. — La liste exacte des prévenus du procès des 66 est issue de la citation de l’huissier agissant sur la requête du procureur de Lyon, datée du 30 décembre 1882, 2U433, dossier Crestin et autres. — Le Procès des anarchistes devant la police correctionnelle et la cour d’appel de Lyon, Aux bureaux de La Lutte, Imprimerie nouvelle, 1883 — Lyon républicain des 13 et 15 janvier 1883 — Le réveil lyonnais du 16 février 1882 — Le Père Peinard du 8 novembre 1896 — René Bianco « Un siècle de presse... », op. cit. — Rapport de police du 21 août 1890 (Dossier Octave Jahn, CIRA Marseille) — Régis Faure, La Vérité sur le scandale de la Ricamarie suivi d’une adresse aux mineurs du bassin de la Loire, Imprimerie A. Pastel, 1882. — — L’Univers illustré, 31 mars 1888. — Le Temps, 21 juin 1888. — L’Univers, 30 juillet 1889. — Le Salut Public, 31 août 1890. — Le Matin, 17 septembre 1890. — Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, 13 décembre 1914. — Marcel Massard, « Histoire du Mouvement anarchiste à Lyon, 1880-1894 », DES, université de Lyon, 1954 — Jean Maitron, Histoire du Mouvement anarchiste, Gallimard, 1975 — Caroline Reynaud-Paligot, « Une décennie parmi les anarchistes viennois 1880-1890 », IEP de Grenoble, 1988 — Notes de Dominique Petit et Thierry Bertrand.

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