LEVAL Gaston [Pierre, Robert Piller, dit] [Dictionnaire des anarchistes]

Par Jean Maitron, notice revue par Rolf Dupuy et Guillaume Davranche

Né le 20 octobre 1895 à Saint-Denis (Seine), mort le 8 avril 1978 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) ; chaudronnier, maçon, instituteur, journaliste puis correcteur ; anarcho-syndicaliste, puis humaniste libertaire.

Gaston Leval (vers 1936)
Gaston Leval (vers 1936)
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Issu du mouvement français, mais passé par la CNT espagnole et par la Fora argentine, Gaston Leval fut un des théoriciens qui comptèrent dans l’anarchisme des années 1930 à 1950, notamment en ce qui concerne les aspects économiques.

Fils de communard, Pierre Piller vécut une enfance martyre, battu par sa mère et son beau-père Hinard qui néanmoins l’aurait initié à l’anarchisme. Il fit de cette période un récit autobiographique dans L’Enfance en croix.

Jeune de la FCAR

Il travailla plusieurs années comme chaudronnier et commença à fréquenter très tôt les milieux libertaires. Suspecté de vol, il fut arrêté à Herblay le 8 juin 1913 par la police qui trouva sur lui diverses brochures : Contre les armements, contre la loi de trois ans, contre tout militarisme (Éd. de la FCA, mai 1913), Au peuple (groupe des conscrits de 1913/FCA) et L’Anarchie du 5 juin 1913. Il fut acquitté faute de preuves. Piller, dit Pierrot, était membre du groupe des Amis du Libertaire et du groupe de la Jeunesse anarchiste qui se réunissait au Foyer populaire de Belleville, 16 rue Champlain, à Paris 20e. Il habitait alors chez sa mère, logeuse au 19 rue du Niger, à Paris 12e.

À la veille de la Grande Guerre il militait au groupe d’Ivry de la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR) et, raconta-t-il dans L’Enfance en croix, il travaillait « dix heures par jour » comme garçon maçon, transportant le mortier, les briques, les moellons dans une brouette. Le soir, il avait «  les bras tellement moulus par les soubresauts de la brouette roulant sur les pierres et dans les creux et les bosses », qu’il ne pouvait « presque pas les plier  ».

L’effondrement du mouvement ouvrier à la déclaration de guerre fut pour lui une immense déception. Jusqu’à la dernière minute, il avait participé aux violentes manifestations des jeunesses contre la guerre.

Le 11 octobre 1914, après avoir reçu une convocation au conseil de révision pour le 20 octobre, il quitta Paris, soi-disant pour aller travailler aux carrières de la Ferté-Bernard (Sarthe). En réalité, il gagna Marseille où il vécut clandestinement. Appelé le 25 janvier 1915 au 39e Régiment d’infanterie de Rouen, il fut déclaré insoumis le 10 février.

Pierre Piller resta à Marseille jusqu’en 1917, fréquentant d’autres jeunes déserteurs dans sa situation, comme Martial Desmoulins* et Eugène Galand*. Puis il se réfugia l’Espagne, muni de papiers au nom de Josep Venutti.

Révolutionnaire en exil

À Barcelone, Pierre Piller fréquenta le milieu des déserteurs français, mais il s’en sépara bientôt, déçu de constater que beaucoup travaillaient pour l’industrie de guerre. Il s’y fit en revanche un grand ami, Jean Galy*, qui avait déserté après quatorze mois au front, et qui lui apporta beaucoup sur le plan intellectuel. En 1962, dans les Cahiers du socialisme libertaire n°83, Leval devait écrire à son sujet : « il fut le seul maître que j’ai eu dans ma vie ».

Après avoir appris l’espagnol à Saragosse, Pierre Piller revint à Barcelone, où il travailla dans une forge, puis comme charretier ou photographe. Il milita alors au groupe anarchiste Los hijos del pueblo, où il se lia à Fortunato Barthe, et commença à collaborer à de nombreux titres de la presse libertaire espagnole.

Son nom commença à être remarqué, aussi bien dans le mouvement libertaire que par la police. À la fin de 1918, il fut appelé à Valence pour s’occuper du journal La Guerra social. Il habita au 39, calle de Fresquet, chez le responsable de la CNT levantine Eusebio Carbo, et fut chargé de la section d’organisation et de statistiques de la CNT du Levant. En 1919, au moment de l’agitation sociale et de la loi martiale, il fut emprisonné cinq mois, officiellement pour « défaut de papiers ». Comme pour beaucoup de militants, la prison fut pour lui une « université révolutionnaire » : il y lut beaucoup et affina ses idées.

À cette époque, il participa aux débats sur la Révolution russe, se montrant très critique à l’égard du gouvernement soviétique. Si bien qu’en 1921, lors d’un plenum clandestin de la fédération des groupes anarchistes de Barcelone, il fut désigné pour se joindre à la délégation de la CNT au congrès fondateur de l’Internationale syndicale rouge (ISR), du 3 au 19 juillet 1921 à Moscou. Il s’y rendit sous le nom de Gaston Leval, pseudonyme qu’il devait garder toute sa vie par la suite.

Au cours du voyage, Gaston Leval se rendit compte que la délégation de la CNT, composée de Hilario Arlandis, Andreu Nin, Joaquín Maurin et Jesus Ibañez, n’était pas représentative de la centrale anarcho-syndicaliste. Le plenum de Lerida qui les avait désignés avait selon lui été abusé, comme il devait le raconter dans le livre inédit L’Insoumis : « Quatre nouveaux venus sous l’influence de la Révolution russe, source de tant d’espoir dans les masses prolétariennes. On ne les connaissait pas. Ils firent bonne impression, leur mandat était valable : cela suffisait... » Rudolf Rocker, qui les rencontra lors de leur passage par Berlin, confirmera dans ses Mémoires que cette délégation, dont « les divers frais de voyage furent payés par la Russie, était dès le départ décidée à intégrer la CNT au Komintern ».

Arrivé en juin 1921 à Moscou, Gaston Leval multiplia les rencontres : avec le groupe communiste français (Victor Serge, Alfred Rosmer, Marcel Body*), avec Emma Goldmann et Alexander Berkmann, avec Alexandre Schapiro.

Au congrès de l’ISR, il fut frappé par « l’omniprésence à flatter ». Reçu par Lénine — qu’il qualifia à son retour d’« homme de droite » — auquel la délégation espagnole venait demander la libération des anarchistes en grève de la faim depuis onze jours, il eut la surprise de constater le silence prudent des délégués français. Au terme du congrès, la délégation espagnole confirma effectivement l’adhésion de la CNT à l’ISR.

À son retour de Russie, Leval fut brièvement emprisonné à Berlin avec Arlandis et Nin puis expulsé. Il était à cette époque considéré par les services de renseignement français comme un agent bolchevik tout comme Lucie Otein (sic) — sans doute Luce Ottie — qui l’avait accompagné comme secrétaire en Russie.

Il relata son voyage dans la presse anarchiste espagnole (Nueva Senda, Solidaridad Obrera, Redencion...) et internationale (Der Syndikalist de Berlin, Le Réveil de Genève). Dans Le Libertaire du 11 au 17 novembre 1921, il donna une série d’articles intitulés « Choses de Russie ». Il publia également une brochure, Los Anarquistas rusos en prisión.

Après un séjour de quelques mois en Italie, il retourna en Espagne et fit un rapport au comité national de la CNT. Cela, ajouté à sa campagne de contre-information, détermina la centrale anarcho-syndicaliste à rompre avec l’ISR, lors de la conférence de Saragosse, en juin 1922.

Après avoir été brièvement emprisonné à Barcelone, Gaston Leval voyagea comme photographe ambulant dans toute la Péninsule. Dans les Asturies, il rencontra Eleuterio Quintanilla et écrivit dans le journal Acción Libertaria. À La Corogne, il devint instituteur dans une école rationaliste créée par le syndicat des marins de la CNT, mais celle-ci ferma ses portes après le coup d’État de Primo de Rivera, en septembre 1923.

En 1924, alors qu’il venait de se marier, lui et sa compagne traversèrent l’Atlantique en passagers clandestins à bord d’un cargo et s’installèrent en Uruguay, puis en Argentine. Le couple y vécut pendant trois ans dans une grande misère, et eut quatre enfants dont une fille morte faute d’assistance médicale.

Gaston Leval se mêla certes au mouvement libertaire argentin, mais il fut horrifié par la violence de ses luttes intestines.

Théoricien de l’anarchisme espagnol

À partir de 1927, sa situation s’améliora nettement quand il trouva un emploi de journaliste, puis de professeur de français dans un collège de Rosario. Selon son biographe F. Iglesias, ce furent « les années les plus fructueuses de sa vie » : il développa une grande activité théorique et publia ses premiers livres : Poétas y literatos franceses (1930), Problemas económicos de la revolución española (1932), El munda hacia el abismo (1933), Infancia en cruz (1933), El prófugo (1935),entre autres. Ses Problemas económicos furent particulièrement remarqués, par exemple par Isaac Puente et Luigi Fabbri. Parallèlement, il continuait d’écrire pour la presse révolutionnaire espagnole sous les pseudonymes de Benito Gómez, de Silvio Agreste ou de Gaston Leval.

Il retourna en Espagne en 1934. Devenu un des principaux contributeurs du journal Liberación, son influence dans les débats du mouvement libertaire espagnol atteint son point culminant. En prévision du congrès CNT de Saragosse de mai 1936, il publia une brochure intitulée Estructuración y funcionamiento de la Sociedad Libertaria.

Après le déclenchement de la guerre civile et de la révolution, il refusa le poste que lui offrait la Généralité de Catalogne et accompagna David Antona en France pour y acheter des armes. En 1937 il était membre du groupe Los Solidarios (FAI) de Barcelone et de la section des journalistes du syndicat CNT des professions libérales. Pendant plus de huit mois, il étudia soigneusement la collectivisation agraire et industrielle orchestrée par le mouvement libertaire.

En 1938, il rentra en France et, sous le pseudonyme de Max Stephan, il reprit sa collaboration au Libertaire et au journal SIA dont il assura la mise en page et la correction des informations en langue espagnole. Il donna également des articles à L’Espagne nouvelle d’André Prudhommeaux.

Le 21 juin 1938, il fut arrêté pour son insoumission en 1914-1918 et fut remplacé à SIA par sa compagne. La justice militaire le condamna, le 22 novembre, à quatre ans et demi de prison. En juin 1939, La Révolution prolétarienne créa le Comité des amis de Piller pour venir en aide à sa femme et à ses trois enfants, et obtenir sa grâce. Le comité était composé de Louis Anderson*, Maurice Chambelland, Victor Godonnèche, Louis Lecoin, Albert Ledrappier, J. Rémy et Henri Poulaille*.

Incarcéré à Clairvaux, Gaston Leval s’évada le 14 août 1940 et se cacha en province puis, avec Louis Lecoin, travailla aux Restaurants communautaires organisés par le Secours national du maréchal Pétain (Le Lien, juillet 1949), ce qui lui valut d’être écarté temporairement de la Fédération anarchiste (FA) en 1945.

Le 14 octobre 1944, sous le nom de Nicasio Casanova, il fut l’un des orateurs de la CNT, avec Ramon Alvarez, lors du premier meeting tenu à Paris par l’Alliance syndicale CNT-UGT. Le meeting était présidé, pour la CGT, par Albert Cané*.

Moderniste de la FA

Après le congrès de Dijon de la FA, en septembre 1946, il devint en revanche un pilier du Libertaire, pour lequel il écrivit quantité d’articles économiques et politiques, d’abord sous le pseudonyme Robert Lefranc puis, de plus en plus souvent, en reprenant celui de Gaston Leval.

Membre du groupe de Courbevoie (où il rencontra sa compagne, Marguerite Liégeois, bon orateur, Gaston Leval intervint dans nombre de réunions à Paris et en province ainsi qu’au congrès de la FA qui eut lieu à Lyon du 11 au 14 novembre 1948.

Défendant un « socialisme libertaire » modernisé à la lumière de l’expérience espagnole, il remettait en cause l’architecture sociale imaginée par Pierre Besnard, qu’il jugeait abstraite, mais aussi la pensée de Pierre Kropotkine et le « volontarisme » de Malatesta. Devenu hostile à la violence révolutionnaire, Gaston Leval envisageait désormais l’alternative au capitalisme dans la multiplication des coopératives de production et de consommation, comme il l’écrivit dès Le Libertaire du 22 novembre 1946, tout en gardant la visée d’une socialisation complète de l’économie.

C’est sur la base de ces idées qu’il contribua à la préparation du congrès FA de Paris, en mai 1950. Dans Le Lien n°11 (avril 1950), il prôna l’abandon du mot « anarchiste », entaché de trop d’ambiguïtés selon lui, au profit du mot « libertaire », ce qui provoqua une controverse.

La tendance de Georges Fontenis soutint Leval dans sa volonté de « dépoussiérer » l’anarchisme, mais elle resta toujours distante par rapport à sa pensée, jugée trop « antimarxiste » et encline à « un certain réformisme, un certain possibilisme », comme l’écrira Fontenis dans ses Mémoires.

En mars 1950, alors qu’il était menacé de nouvelles poursuites pour son insoumission en 1914-1918, la commission d’autodéfense de la FA l’exfiltra en Belgique. Il se fixa alors à Bruxelles, où il prit contact avec la Fédération anarchiste ibérique en exil.

Du 28 mars au 18 avril 1952, il publia dans Le Libertaire une étude sur L’Homme révolté d’Albert Camus*, auquel il opposa Bakounine. Camus lui répondit dans le numéro du 5 juin.

Ce fut l’ultime collaboration de Gaston Leval au Libertaire avant qu’il soit écarté de la FA. On lui reprochait en effet ses tendances pro-américaines alors que la ligne de la FA était celle du « 3e front révolutionnaire » (ni USA, ni URSS). Leval reporta alors sa collaboration sur Contre-courant de Louis Louvet* et Défense de l’homme de Louis Lecoin.

De retour en France fin 1952, Gaston Leval régularisa sa situation et travailla comme correcteur. Il fut admis au syndicat le 1er octobre 1952, et exerça le métier quelques mois à Genève en 1954, au Bureau international du travail.

Penseur en marge du mouvement 

Hostile à la Fédération communiste libertaire, il fut adhérent, en 1954-1955, de la nouvelle FA, puis la quitta pour fonder le Groupe socialiste libertaire, qui eut pour organe les Cahiers du socialisme libertaire (octobre 1955-mai 1963). Il en fut le gérant et Luce Ottie l’administratrice. En 1963, le groupe de Gaston Leval se rebaptisa Groupe humaniste libertaire et le titre de son journal devint en conséquence Cahiers de l’humanisme libertaire (juin 1963-novembre 1975), puis Civilisation libertaire (décembre 1975-février 1984), publiant un total de 254 numéros.

Dans les Cahiers de l’humanisme libertaire, Gaston Leval développa à loisir les idées qui étaient les siennes depuis l’après-guerre : impossibilité d’une révolution violente, nécessité de contre-institutions populaires préparant une alternative graduelle au marché et à l’État.

Pendant Mai 68, il participa à plusieurs débats dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne occupée, mais sa pensée « possibiliste » n’eut, globalement, que peu d’impact dans le contexte de renouveau révolutionnaire de l’après-Mai. Le Groupe humaniste libertaire disparut en 1976.

Selon Léo Campion*, il aurait été franc-maçon. À sa mort, ses archives furent déposées à l’Institut international d’histoire sociale (IISG) d’Amsterdam.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article154031, notice LEVAL Gaston [Pierre, Robert Piller, dit] [Dictionnaire des anarchistes] par Jean Maitron, notice revue par Rolf Dupuy et Guillaume Davranche, version mise en ligne le 12 mars 2014, dernière modification le 24 août 2020.

Par Jean Maitron, notice revue par Rolf Dupuy et Guillaume Davranche

Gaston Leval (vers 1936)
Gaston Leval (vers 1936)
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ŒUVRE en français : L’Enfance en croix, éd. de la Nouvelle Revue, Bruxelles, 1944 — L’Indispensable Révolution, éd. du Libertaire, 1948 — L’Anarchisme et l’abondancisme, éd. du Libertaire, Paris, s.d. [1949] — Le Communisme. L’État contre le communisme, éd. du Libertaire, s.d. [1950 ?] — Le Fait russe et l’État marxiste, éd. Contre-Courant, s.d. [1953] — Bakounine et l’État marxiste, Cahiers de Contre-Courant, 1955 — Socialistes libertaires ! Pourquoi ? Les Cahiers de Contre-Courant, 1956 — Kropotkine et Malatesta, Les Cahiers de Contre-Courant, 1958 — postface du Manifeste socialiste libertaire, Groupe socialiste libertaire, 1958 — Le Chemin du socialisme : les débuts de la crise communiste-bolchevique, Groupe socialiste libertaire, 1958 — Pratique du socialisme libertaire, édité « par un groupe de camarades », Genève, 1959 — Éléments d’éthique moderne, Groupe socialiste libertaire, 1961 — L’Homme dans l’industrie (avec Jacques Bouyé et Laureano Riera-Diaz), Groupe socialiste libertaire [1964] — Collectivités anarchistes en Espagne révolutionnaire (avec Isaac Puente et Vernon Richards), Noir et Rouge, 1964 — L’Humanisme libertaire, Groupe humaniste libertaire, 1967 — Bakounine, fondateur du syndicalisme révolutionnaire, éd de L’Humanisme libertaire, 1970 — Espagne libertaire, 1936-1939. L’œuvre constructive de la Révolution espagnole, éd. du Cercle/La Tête de feuilles, 1971 — Rus et torrents (illustrations de Luis Brander), auto-édition, 1975 — La Pensée constructive de Bakounine, Spartacus, 1976 — Michel Bakounine (introduction de Maurice Laisant, illust. de Tania A. Lefebvre), éd. Le Temps des cerises, s.d. — L’État dans l’histoire (inachevé), introduction de F. Iglesias, éd. du Monde libertaire, 1983.

SOURCES : Arch. Nat. F7/13053 — Archives Jean Maitron (IFHS) — « Souvenirs d’un ouvrier. Veille de mobilisation », Monde du 9 juillet 1932 (réed. in Gavroche de mars et mai 1997) — La Révolution prolétarienne du 25 juin 1939 — témoignage d’André Bösiger et lettre de Pio Turroni à Giovanna Caleffi, 29 juillet 1954 — Léo Campion, Les Anarchistes dans la Franc-maçonnerie, ou les maillons libertaires de la chaîne d’union, Culture et Liberté, 1969 — Yves Blondeau, Le Syndicat des correcteurs de Paris et de la région parisienne (1881-1973), supplément au Bulletin des correcteurs n°99, 1973 — Jean Maitron, Le Mouvement anarchiste en France, Gallimard, 1975 — témoignage de Gaston Leval dans Fred Kupferman, Au pays des soviets : le voyage français en Union soviétique (1917-1939), Gallimard-Julliard, 1979 — Roger Hagnauer, « Gaston Leval », La Révolution prolétarienne de mai 1978 — Le Monde, 14 avril 1978 — Civilisation libertaire, avril, mai et juillet 1978 — René Bianco, « Un siècle de presse anarchiste... », op. cit. — F. Iglesias, introduction à L’État dans l’histoire, éd. du Monde libertaire, 1983 — Georges Fontenis, Changer le monde, Alternative libertaire, 2008 — notes de Marianne Enckell.

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