Par Jean Maitron, notice complétée par Daniel Vidal
Né le 9 juin 1851 ; ouvrier mineur, marchand forain ; anarchiste puis communiste.
Originaire de Sommières (Gard), il se maria à la Grand Combe (Gard) le 14 juillet 1879, et devint père de trois enfants. Il était réputé "socialiste révolutionnaire". Il participa à la construction du Pont de Lecques (Gard). En 1887, il vivait à Moulezan (Gard). Il donna une conférence publique en 1886, à Calvisson (Gard) avec Geay Jean Pierre et une autre à Sommières avec Tortelier, ou encore à Nimes le 6 juillet 1889.
Il était, en 1911, délégué du syndicat des forains à la Bourse du Travail de Nimes, créée en mars 1887 et adhérente à la CGT (Voir Lescalié J.). En 1912, Brunet était secrétaire de l’Union départementale des syndicats du Gard, Fobis étant secrétaire-adjoint et Rougier trésorier.
Secrétaire de la Bourse du Travail de Nîmes (Gard) en 1921, Isidore Brunet, revendeur de journaux, était syndicaliste révolutionnaire et préconisait l’action commune des communistes et des anarchistes. En 1923, il fut élu trésorier adjoint de l’UD-CGTU au congrès des 25-26 août, Bourneton étant secrétaire général. Il renia l’anarchisme et se rallia au communisme dans l’hebdomadaire communiste Travailleur du Languedoc n°200 du 6 novembre 1929 . Gérant du Travailleur du Languedoc, il fut incarcéré le 25 juillet 1929 à la Maison d’arrêt de Nîmes afin de purger plusieurs contraintes par corps relatives à des peines encourues pour publication d’articles antimilitaristes (vingt jours puis trois mois de prison).
Par Jean Maitron, notice complétée par Daniel Vidal
SOURCES : Arch. Nat. F7/12985, rapport du 26 mars 1921 et F7/13116, Nimes, 28 septembre 1929. — Arch. Nat. F7/13 567 et F7/13 602. — Arch. Dép. Gard 6 M 14 (1), 1M737, 4 U5/302. — La Voix du Peuple, 10 mars 1912. — Midi socialiste, 29 juillet 1912.—L’Humanité , 21 septembre 1923. — Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, op.cit. — Notes D. Vidal.