BARRIOT Colette, Marthe

Par Claude Pennetier

Née le 13 octobre 1917 à Rieux (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), morte le 24 janvier 1949 à Paris (IXe arr.) ; sténodactylo au Komintern à Moscou ; militante communiste parisienne.

Photographies dans son dossier du Komintern

Fille d’un garçon de restaurant , Charles Barriot, membre de l’ARAC et sympathisant communiste et de Ida Perdon, bonne puis femme au foyer, Colette Barriot fit des études primaires puis une école commerciale. Elle affirme dans son autobiographie de juillet 1936, que c’est par sa famille maternelle qu’elle été orientée vers la communisme, notamment par son oncle, Hilaire Perdon , membre du Parti communiste à Blanzy-sur-Bresle (Seine-Inférieure), candidat communiste aux élections législatives de d’avril 1936 dans l’arrondissement de Neufchatel-en-Bray.
Adhérente des Jeunesses communistes depuis 1935 dans le IXe arr. de Paris, elle habitait 24 rue Rodier Paris (IXe arr.) chez ses parents.
Membre du Secours rouge et du Comité des femmes contre la guerre et le fascisme, elle adhéra aux JC en janvier 1936 puis au Parti communiste, section du IXe arr., . Elle fut très vite sélectionnée pour aller travailler à Moscou. Elle quitta la France 1936 et fut sténodactylo à partir du 25 juillet 1936. Elle resta neuf ans à la section de presse de l’Internationale communiste. Pendant la guerre, elle travailla aux écoutes de la radio, avec Raymonde Marty, Fernande Guyot, Wanda Olzanska et Germaine Fortin.

Elle avait déjà demandé son retour en septembre 1939 puis en mai 1940. Dans une lettre à André Marty, le 29 avril 1945, elle se plaignait d’avoir des difficultés à obtenir des papiers pour le retour. L’ancien secrétaire de l’Internationale communiste parvint à la faire revenir en France.

À Paris, elle fut trésorière d’une cellule du XIe arr. et secrétaire d’André Marty.

Le gouvernement soviétique l’avait décorée de la « Médaille du Travail émérite pendant la guerre », le 19 septembre 1946. Gravement malade de décembre 1944 à mars 1945, Colette Barriot fit une rechute en octobre 1948 et mourut le 24 janvier 1949.
Dans ses carnets, André Marty prête une grande attention à la mort de Colette Barriot dont son épouse et lui sont très proches.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article15783, notice BARRIOT Colette, Marthe par Claude Pennetier, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 17 juin 2020.

Par Claude Pennetier

Photographies dans son dossier du Komintern
Première page de son autobiographie pour la commission des cadres.

SOURCES : Arch. André Marty (CHS), E X. — RGASPI, Moscou, 495 270 1582 ; 517 1 1934. — État civil. — Notes de Rachel Mazuy.

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