LOMBART Maurice, Jules, Raoul

Fils de Joseph Lombart et de son épouse Juliette née Connel, épiciers, Maurice Lombart épousa Suzanne Bivry le 21 mai 1932 à Ronchin (Nord). Le couple eut deux enfants et résidait à Hellemmes-Lille (Nord). Maurice Lombart exerçait la profession de peintre en bâtiment . Il s’engagea dans la Résistance au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP). Il participa à des sabotages à l’usine de construction mécanique Fives-Lille, située à Fives, banlieue de Lille et il participa aussi le 21 octobre 1942 à l’attentat à la grenade contre « La Taverne lilloise » qui fit cinq blessés dont trois Allemands.
Maurice Lombart fut arrêté le 2 novembre 1942 à Hellemmes-Lille, par la police française de Lille et emprisonné à Loos-lès-Lille (Nord) jusqu’au 5 janvier 1943. Transféré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne), accusé d’« actes de franc-tireur », il fut jugé le 29 janvier 1943 et condamné à mort par le tribunal militaire allemand attaché au commandement du Gross Paris qui siégeait à cette date rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.) .
Maurice Lombart fut passé par les armes le 8 février 1943 au Mont-Valérien avec neuf autres résistants du Nord et du Pas-de-Calais : Gilbert Betrancourt, Victor Bodelle, Victor Bourle, Georges Capelle, Yves Decugis, Roger Devreese, Élie Lorthois, Armel Marsy et Jean Ochin.
Maurice Lombart fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 8 février 1943 division 47, ligne 1, n°29.
Maurice Lombart fut reconnu Mort pour la France par le Secrétariat général aux Anciens Combattants le 30 janvier 1945. Il fut homologué membre des FFI et Interné résistant (DIR).
Son nom figure sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien et sur l’une des plaques commémoratives apposées dans le cimetière de Hellemmes-Lille.

Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)