Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 30 juillet 1897 à Saint-Julien-du-Sault (Yonne), exécuté le 1er septembre 1944 au camp de Natzweiler-Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) ; officier ; résistant.
Jean Chaudière était le fils de Jean Édouard, receveur de l’Enregistrement et des domaines et d’Edwige Marie Louise Clémentine Chadzynski.
Commandant dans l’armée et membre du réseau Alliance sous le pseudo Isatis, il était le chef du secteur Méditerranée, à Nice. Arrêté par la Gestapo le 9 août 1943 puis transféré à Strasbourg en juin 1944 avec la classification NN (Nacht und Nebel, Nuit et Brouillard), il fut déporté au camp de Schirmeck.
Devant l’avance alliée les 106 membres du réseau Alliance détenus à Schirmeck, dont Jean Chaudière, furent sur ordre du Haut commandement de la Wehrmacht (OKW) à Berlin, transférés en camionnette par fournées de 12 vers le camp de concentration du Struthof, où ils furent dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, abattus d’une balle dans la nuque au bâtiment des douches puis incinérés dans le four crématoire du camp.
Il fut déclaré "Mort en déportation" par arrêté du 9 mai 2012.
Son nom figure sur la plaque commémorative du Prytanée militaire à La Flèche (Sarthe) et sur celle du réseau S.R. Alliance au camp de concentration du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : MémorialGenWeb. — Wikipédia "Réseau Alliance" et "camp de concentration de Natzweiler-Struthof ". — Marie-Madeleine Fourcade "L’Arche de ¨Noé", Ed. Fayard 1968. — Livre mémorial des déportés de France tomme 2. — Archives historiques de l’armée tchèque à Prague. — État civil.