Né le 28 octobre 1881 à Lailly-en-Val (Loiret), mort le 11 novembre 1962 à Villeurbanne ; socialiste, résistant de Villeurbanne (Rhône).
Fils de Désiré, journalier, et de Honorine Moulet, Alfred Brinon était marié et père de Cinq enfants.
Fantassin pendant la Première guerre mondiale, blessé en Argonne, caporal- fourrier, il obtint la Croix de guerre.
Socialiste depuis 1906, il était expéditionnaire Société de construction électrique lyonnaise en 1927. Il fut conseiller municipal de Villeurbanne 1929-1935.
Mobilisé 1939, il reconstitua la section socialiste de Villeurbanne fin 1940. Résistant, il diffusa Combat, Libération, Le Populaire. Il fut agent de liaisons d’Eugène Petit, Marius Vivier-Merle et André Philip.
Il hébergea un opérateur radio puis Emmanuel d’Astier de la Vigerie. Début 1942 : il procura des emplois fictifs à un officier instructeur de l’AS (parachuté). Avec l’abbé François Boursier, il abrita des communistes et des juifs. Il déménagea l’imprimerie clandestine de la paroisse.
Élu conseiller municipal le 2 avril 1945, il fut réélu en 1947, 1953, 1959. Il devint adjoint en 1954. Vice-président fondateur de l’Entente des œuvres laïques de Villeurbanne, il exerça la fonction d’administrateur délégué de l’Office public d’HLM, d’administrateur de l’œuvre des Enfants à la montagne, et de la caisse de Sécurité sociale.
La rue chemin de la Boulangerie a pris le nom Alfred Brinon. Un espace porte également son nom.
SOURCE : Notes de Jean Lorcin.