QUEZE Paul, Henri

Par Gilles Pichavant, Jean-Jacques Doré

Né le 3 août 1894 à Goupillières (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), mort le 26 août 1948 à Maromme (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) ; journalier, métallurgiste puis chauffeur en centrale électrique ; syndicaliste CGTU puis CGT ; communiste.

Membre du PCF et de l’ARAC, Paul Quèze était chef des Jeunes gardes en 1927 et travaillait alors comme journalier. Embauché comme métallurgiste aux chantiers de Normandie en janvier 1930, il forma aussitôt la section de Déville-lès-Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) rattaché au syndicat unitaire (CGTU) des Métaux de Rouen.

Dès le 23 août 1930, il fut licencié pour avoir déclenché une grève de 24 heures, ce qui valut le qualificatif "d’agitateur musclé" et une inscription au carnet B de la Seine-Inférieure le 17 décembre 1934.

Devenu salarié comme chauffeur en foyer mécanique de la Centrale d’énergie électrique de Rouen, il fut élu en 1936 secrétaire adjoint du bureau du syndicat CGT dont les autres membres étaient Victor Marchand (secrétaire), Jacques Petin (2e secrétaire adjoint), Henri Kervoel (trésorier), Désiré Letellier (trésorier adjoint) et André Normand (archiviste).

Très impliqué dans la vie associative de Déville-lès-Rouen où il habitait, il était secrétaire de la section de la Société des Maisons du Peuple de Normandie avec pour objectif d’en édifier une à Déville.

Réélu secrétaire adjoint du syndicat jusqu’en 1939, il fut affecté spécial à la Centrale d’énergie électrique où il travaillait.

Paul Quèze fut arrêté pour faits de résistance le 3 mars 1943 au Grand-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) puis déporté à Buchenwald d’où il fut libéré le 11 avril 1945.

Il s’était marié le 11 juillet 1918 à Déville avec Émilie Quibel, dont il divorça le 7 juin 1929. Ils eurent cinq enfants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article199398, notice QUEZE Paul, Henri par Gilles Pichavant, Jean-Jacques Doré, version mise en ligne le 25 septembre 2020, dernière modification le 25 septembre 2020.

Par Gilles Pichavant, Jean-Jacques Doré

SOURCES : Arch. Dép. de Seine-Maritime, Registre Matricule. 1914-1R3367, 10 MP 1406, 1 MP 1032, 1 MP 1132. — Le Prolétaire Normand, 16 septembre 1927.

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