AMAIL Jules, Victor

Né vers 1818 à Saint-Maixent (Deux-Sèvres). Ouvrier ferblantier, demeurant à Saint-Maixent. Le 11 mars 1849, Amail étant alors marié et père d’un enfant, on représentait au théâtre de Saint-Maixent un vaudeville en un acte de Guénée et Tandou, intitulé « Un voyage en Icarie ou le Communisme », créé à Paris le 26 août 1848 et qui était une satire des idées de Cabet. Amail fut accusé d’avoir troublé le spectacle en criant : « Vive Barbès ! Vive Blanqui ! Vive Raspail ! Vive la République démocratique et sociale ! À bas la République modérée ! La propriété est un vol ! À bas les riches ! Les propriétaires sont des voleurs ! À bas la gendarmerie ! » Il fut arrêté sous la prévention d’attaques contre l’autorité du président de la République et contre le principe de la propriété. Les Assises des Deux-Sèvres l’acquittèrent néanmoins le 29 mai 1849. Voir Joseph Allard*, Pierre Lamarque*

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article25074, notice AMAIL Jules, Victor, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Dép. Deux-Sèvres, U. criminel ; Procédure 1849, II b. — L’Écho républicain, journal de Melle, 18 mars 1849.

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