DIEUDONNÉ François

Né le 24 juin 1837 à Ruette (Grand-Duché de Luxembourg) ; demeurant à Paris, 137, boulevard d’Italie ; corroyeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Il habitait Paris depuis 1863 et n’était pas naturalisé français ; en 1865, il avait été condamné à deux mois de prison pour rébellion contre des agents de la force publique.
Pendant le 1er Siège de Paris, il fut caporal à la 4e compagnie de marche du 134e bataillon de la Garde nationale. Le 29 mars 1871, il rendit son fusil ; le 20 avril, il se vit obligé, dit-il, de reprendre du service comme simple garde dans une compagnie de marche du 101e bataillon ; le 25 mai, il fut arrêté à la Pointe d’Ivry en sortant de chez un ami, dit-il.
Le 7e conseil de guerre le condamna, le 8 mai 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879, et il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article57668, notice DIEUDONNÉ François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 avril 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/766. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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