FLEURY Jules, Joseph, Henri

Né le 4 janvier 1833 à Etoyes (?) (Marne) ; demeurant à Paris, 10, rue Morand (XIe arr.) ; mouleur et sculpteur ; communard.

Il était veuf, père de trois enfants. Il avait signé un manifeste par lequel le Comité central invitait la Garde nationale à établir un cordon de barricades autour des Prussiens entrés dans Paris. Le 3 mars 1871, il fut désigné pour faire partie de la commission exécutive provisoire du Comité central, mais n’appartint pas au comité définitif élu le 15. Pendant quelque temps, il fut membre du Comité révolutionnaire de Belleville. Il avait signé la proclamation du Comité central publiée au Journal officiel du 30 mars. Il fut capitaine d’état-major en service au fort d’Ivry, promu commandant, puis remplacé et gardé à vue, le 5 mai, comme suspect ; il fut ensuite enfermé au Cherche-Midi.
Le 9e conseil de guerre le condamna par contumace, le 27 novembre 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il fut arrêté le 16 juin 1873, et le 3e conseil de guerre le condamna, le 2 juillet 1873, à la déportation simple. Sa peine fut commuée, le 22 juillet 1874, en cinq ans de détention, puis il présenta, le 21 décembre 1875, un recours en grâce, appuyé par Jules Favre. Il rentra en 1877 par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59191, notice FLEURY Jules, Joseph, Henri, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/794, BB 27 et H colonies 253. — Arch. Min. Guerre, 9e conseil (n° 633). — Arch. PPo., listes de contumaces. — P.V. Commune, op. cit., 28 mars.

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