PRÉAU DE VEDEL Edmond

Né le 26 mai 1837 à Paris ; y demeurant, 4, boulevard Bessière (XVIIe arr.) ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant ; il était le frère de Gustave Préau, dit De Vedel, condamné à la peine de mort et exécuté pour participation à l’assassinat de G. Chaudey. Séparé de sa femme, Edmond vivait en concubinage.
Il fut simple garde à la 6e compagnie du 91e bataillon fédéré. Vers le 10 avril 1871, il quitta sa compagnie pour entrer au palais de la Légion d’honneur, comme planton, dit-il, auprès du général Eudes. D’après des témoignages, il paraissait être l’intendant du palais et aurait fait partie d’un peloton d’exécution aux ordres du général Eudes. Il quitta le palais le 22 mai.
Arrêté le 21 juin, il fut condamné, le 14 mars 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée le 25 mai 1877 en déportation simple. Il fut amnistié le 15 janvier 1879 et rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article68949, notice PRÉAU DE VEDEL Edmond, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 7 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756, n° 5778 (à son dossier la lettre du 4 novembre 1876 qu’il écrivait à ses parents et dans laquelle il revendiquait le combat mené pour la Commune. Sa signature s’accompagne des trois points maçonniques. — Voir Thirifocq E.). — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable