ALIBERT Albert

Par Annie Pennetier

Né le 17 janvier 1928 à Valigny-le-Monial (Allier) ; comptable ; conseiller municipal de Valenton (Seine-et-Oise, Val-de-Marne) de 1965 à 1990, maire adjoint.

De gauche à droite. Georges Marchais, Julien Duranton, Liliane Marchais, Albert Alibert, Christian Delouis, devant la mairie de Valenton, vers 1979
De gauche à droite. Georges Marchais, Julien Duranton, Liliane Marchais, Albert Alibert, Christian Delouis, devant la mairie de Valenton, vers 1979
Cliché fourni par A. Alibert

Albert Alibert naquit dans une famille paysanne anticléricale et communiste. Son père, Henri, petit cultivateur propriétaire dans le Bourbonnais, militant communiste de Valigny, s’installa avec sa famille à Joinville-le-Pont en novembre 1936 et travailla comme chauffeur de chaudières, à l’hospice de Bicêtre. Sa mère, Germaine Gigot, mouleuse de dents en porcelaine chez Novecta à Saint-Maur-des-Fossés, adhérait à la section communiste de Joinville-le-Pont.

Albert Alibert fit ses études secondaires au collège d’Arsonval de Saint-Maur puis des études commerciales au lycée Arago à Paris. Muni de son brevet commercial, complété par un stage de comptabilité simplifiée moderne, il travailla aux Tréfileries du Havre (Saint-Maurice), puis chez Roche ameublement, rue de Lyon.

Après son service militaire au Maroc (1er régiment de tirailleurs), il adhéra à la section de Joinville du Parti communiste en 1948 et milita à Saint-Maur, quartier Shaken (sa maison était à la frontière de Joinville et de Saint-Maur ; elle changea même de commune). Il suivit une école élémentaire de formation communiste puis fut candidat aux élections municipales partielles du 26 avril 1953 à Joinville, sur la liste d’Henri Bideaux, après la démission forcée du maire de Joinville Robert Deloche.

Marié le 7 avril 1951 à Paris XVIIe arr. avec Éliane Ségala, une aveyronnaise militante communiste, expulsés de leur maison de Joinville qui devait être détruite, le couple s’installa, en 1963, à Valenton ; le couple avait deux filles. Il poursuivit son action militante dans sa nouvelle commune, fut membre de la direction de la section communiste au cours des années 1960-1970 et participa à la réimplantation d’une cellule communiste à Villecresnes.

Élu conseiller municipal le 14 mars 1965, deuxième adjoint de Julien Duranton en charge des travaux, renouvelé à son poste le 14 juin 1971, il fut troisième adjoint le 13 mars 1977 et simple conseiller le 6 mars 1983.

Avec Yvan Ramel, il fut un actif animateur de la CGT chez Roche ameublement en 1968, avec occupation de l’entreprise.

Il anima l’amicale des locataires de la Bergerie où il résidait. Il participa activement à l’association historique de Valenton, l’AREV.

Il mourut à l’hôpital Émile-Roux de Limeil-Brévannes.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article74940, notice ALIBERT Albert par Annie Pennetier, version mise en ligne le 19 octobre 2009, dernière modification le 22 novembre 2022.

Par Annie Pennetier

De gauche à droite. Georges Marchais, Julien Duranton, Liliane Marchais, Albert Alibert, Christian Delouis, devant la mairie de Valenton, vers 1979
De gauche à droite. Georges Marchais, Julien Duranton, Liliane Marchais, Albert Alibert, Christian Delouis, devant la mairie de Valenton, vers 1979
Cliché fourni par A. Alibert
Albert Alibert avec une barbe blanche, à Valenton, en 1995
Albert Alibert avec une barbe blanche, à Valenton, en 1995

SOURCES : Arch. Com. Valenton. &#8212 . — Entretiens, 2009.

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