ATANOUX Maurice, Jean, Thimoléon

Fils d’un militaire originaire de Flayosc, Maurice Atanoux reçut tous les sacrements catholiques. Il passa toute sa jeunesse à Flayosc et s’engagea pour la durée de la guerre en 1914 dans les chasseurs alpins à Grasse (Alpes-Maritimes). Actif pendant ces moments, il fut blessé peu gravement.
Présenté souvent comme marchand d’huile, en fait il avait loué un moulin pendant peu de temps, il fut élu conseiller municipal de Flayosc, le 30 novembre 1919 avec 308 voix sur 552 inscrits. Il devint maire le 10 décembre, avec 8 voix contre 6 à un adversaire. Il était alors considéré comme socialiste SFIO par la Préfecture. Il fit partie du comité électoral du Bloc des gauches pour les élections sénatoriales de janvier 1920. En 1924, Atanoux figurait à la commission exécutive du « comité général varois pour l’élection rouge ». Il fit réaliser l’adduction d’eau et la démolition de vieilles maisons dans le centre du village afin de préserver la sécurité. Il ne se représenta pas aux élections municipales de 1925.
Maurice Atanoux se maria en juillet 1920 à Comps (Var). Le couple eut un enfant. Membre du comité électoral du Bloc des gauches pour les élections sénatoriales de janvier 1920. En 1924, il figurait dans la commission exécutive du comité général varois pour l’élection rouge. Il ne se représenta pas en fin de mandat.
En effet, Maurice Atanoux, le 1er décembre 1924, entra comme économe à l’hôpital psychiatrique de Pierrefeu (Var), dénommé Asile départemental des alénés, avec l’appui de Gustave Fourment et y resta jusqu’au 30 septembre 1944.
Mobilisé à Hyères (Var) à la déclaration de la guerre comme officier trésorier, il se retira par la suite pour exploiter sa propriété aux confins de Flayosc et de Draguignan. Membre des associations agricoles, il présida pendant une quinzaine d’années la Société d’agriculture, de commerce et d’industrie du Var.