Par Jacques Girault, Claude Pennetier
Maitron patrimonial (2006-2024)
Née le 23 décembre 1942 à Saint-Cloud (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine), morte le 22 juillet 1993 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; institutrice ; militante communiste dans les Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence.
Fille d’un receveur de la RATP et d’une ouvrière chez Citroën, militants communistes de la région parisienne, Marie-Catherine Mocaër, élève de l’Ecole normale d’institutrices de Digne (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence), animait le foyer de l’Union des jeunes filles de France. Elle adhéra au Parti communiste français en janvier 1961. Le secrétaire fédéral du Parti indiquait alors dans son rapport : « a maintenu et développé le foyer UJFF de l’École normale depuis trois ans. Bonnes perspectives d’avenir ». Mais Lucien Sève qui suivait la conférence fédérale des 3-4 novembre 1962 notait dans son rapport, que cette normalienne était « dans l’impossibilité de militer normalement pour le moment ».
Elle épousa en août 1964 à Sèvres (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine) Georges Alliaud, instituteur communiste. Le couple eut un fils.
Membre du comité fédéral des Basses-Alpes depuis 1964, Marie-Catherine Alliaud suivit une école centrale d’un mois en 1964. Au milieu des années 1970, elle avait la responsabilité de suivre les enseignants militants dans la section départementale du Syndicat national des instituteurs.
Maitron patrimonial (2006-2024)
Par Jacques Girault, Claude Pennetier
SOURCES : Archives du comité national du PCF. — Sources orales.