Par Jacques Girault
Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 11 septembre 1912 à Lyon (Rhône), mort le 30 janvier 1987 à Montarnaud (Hérault ; professeur dans le Puy-de-Dôme, le Vaucluse, l’Algérie, le Centre Afrique et Madagascar ; militant syndicaliste du SNET.
Fils d’un comptable et d’une corsetière, Georges Baconin, fut élève de l’École normale supérieure de l’enseignement technique (1936-1938, section EF). Il se maria en août 1938 à Marseille (Bouches-du-Rhône) avec Suzanne, Marie-Louise Plan (13 mai 1912 à Pertuis, Vaucluse- 13 février 2003 à Montbéliard, Doubs), ancienne élève de ENSET (1936-1938, section EF), qui devint proviseur de lycée. Ils eurent deux fils. Tous deux militèrent au Syndicat national de l’enseignement technique.
Professeur au collège technique de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), Georges Baconin, candidat « sans tendance » à la commission administrative nationale de la Fédération de l’Éducation nationale en 1949, fut élu, en octobre 1950, avec 344 voix sur 408, comme suppléant au Conseil de l’enseignement technique au titre des professeurs des collèges techniques, des sections techniques des collèges modernes, des écoles de métiers et des sections professionnelles des cours complémentaires de garçons, section des enseignements littéraires.
Il signa l’appel à voter pour la liste « Unité et Action » aux élections de la commission administrative du SNET en 1951-1952. Devenu professeur dans un établissement technique du Vaucluse, élu suppléant sur la liste qualifiée d’UA à la CA de la FEN en 1954, il fut ensuite directeur du collège Benoit de L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse).
Georges Baconin, en 1961, dirigea des lycées à Oran, puis à Bangui (Centre Afrique) et enfin à Tananarive (Madagascar). Retraité, il s’installa en France, avec son épouse, dans le Sud-Ouest.
Maitron patrimonial (2006-2024)
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. IRHSES (SNET, Fonds Rabier, Le Travailleur de l’enseignement technique. — Renseignements communiqués par Jean-Baptiste Baconin.