BASSET Charles, Édouard

La famille Basset, originaire de Jouy (Eure-et-Loire) arriva à Paris en 1825. Il fut serrurier comme son père, Jean-Baptiste Basset. Sa mère s’appelait Marie Angélique Fortin.
Charles Basset était célibataire. Il avait subi de 1841 à 1847 cinq condamnations pour rébellion, adultère et vol.
En 1871, il participa à la Commune comme artilleur à la 17e Légion. Il fut arrêté le 23 mai 1871. Pour avoir servi la Commune de Paris, le 20e conseil de guerre le condamna, le 1er juin 1872, à la déportation simple.
Sa demande de pourvoi fut refusée le 5 août 1872. Charles Basset après le mois d’août 1872 fut transféré au Fort des Saumonards. Il embarqua sur le navire à vapeur, Le Var, au mouillage de la rade des Trousses et en provenance du port de Brest, le 1er octobre 1872 dans le 4e convoi de déportés. Il arriva en Nouvelle-Calédonie le 9 février 1873 et débarqua à l’île des Pins le 17 février 1873. Charles Basset fut amnistié le 15 janvier 1879. Il était parti de l’île des Pins par le navire, Le Calvados, le 29 juin 1879. Il arriva en France le 13 octobre 1879 à Port-Vendres et il fut reçu sur place par le député, Louis Blanc*. Charles Basset retourna à Paris.

Charles Basset mourut à Paris dans un hôpital du XVIIIe arrondissement le 2 janvier 1893 (acte de décès n° 45). Il demeurait à ce moment, passage Eugénie à Saint-Ouen. Il fut inhumé le 4 janvier 1893 dans le cimetière de Saint-Ouen en fosse commune (tranchée gratuite, n° d’ordre 3682).