Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 5 décembre 1879 à Oulmes (Vendée), mort fin janvier ou début février 1938 ; ouvrier typographe ; secrétaire de l’Union des syndicats de la Seine en 1911-1912.
Ouvrier imprimeur, gérant de la revue syndicaliste bimensuelle La Bataille. Marié, père d’un enfant, vivrait maritalement avec Mary, Marie, Germaine et résidait 10 rue Bretonneau à Paris puis, depuis 1918 à Chaville.
C’était, dit De Marmande — op. cit. — « un gars souple et nonchalant, dégingandé et gouailleur », venu de Vendée. F. Marie assista comme délégué au XVe congrès national corporatif — 9e de la CGT — et à la conférence des Bourses du Travail tenus à Amiens du 8 au 16 octobre 1906 où il représenta l’Union nationale des travailleurs des presses typographiques dont il était le secrétaire. Il signa l’ordre du jour syndicaliste révolutionnaire présenté par Griffuelhes. À la suite des événements sanglants de Villeneuve-Saint-Georges, il fut arrêté en même temps que d’autres militants du bureau confédéral, le 1er août 1908. En octobre 1910, il assista au XVIIe congrès tenu à Toulouse. Contre Liochon il affirma que la Fédération du Livre était antimilitariste (cf. compte rendu, pp. 193-195).
Il succéda, en janvier 1911, à Thuillier au secrétariat de l’Union des syndicats de la Seine où il fut l’adjoint d’Auguste Savoie. Il demeura un an à ce poste, puis quitta le mouvement ouvrier et, sous le nom de Baubriant dirigea une imprimerie-papeterie à Ablon (Seine-et-Oise) où il habita.
Mobilisé durant la guerre, Baudriant appartint au service auxiliaire et fut secrétaire d’un service de renseignements à l’École militaire. Rédacteur à La Bataille syndicaliste avant la guerre (n° 1, 27 avril 1911), il devint gérant de La Bataille qui lui succéda (n° 1, 5 octobre 1915). Il fut directeur-gérant d’une nouvelle Bataille (n° 1, 15 février 1921) — voir Robert Brécy, op. cit., pp. 146-147.
En novembre 1923, il était directeur du Seine-et-Oisien.
Maitron patrimonial (2006-2024)
SOURCES : CAC 19940500, art. 203, dossier La Bataille, note du 8 novembre 1923. — Arch. Nat. F7/ 13 613, rapport du 28 août 1915 et F7/ 13 620, rapport du 25 novembre 1912. — La CGT, op. cit., pp. 579-580. — R. Brécy, Le Mouvement syndical en France, op. cit. — Syndicats, 9 février 1938 (article de De Marmande). — Notes de G. Morin.