Par Delphine Leneveu, Annie Pennetier
Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 7 juin 1921 à Bordeaux (Gironde), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; résistant gaulliste ; membre du réseau Auriac, du réseau Armée des volontaires, du groupe Alliance de la jeunesse (AJF).
Fils de Jean Émile Blanc et de Marie Lenguin, célibataire, épicier, Jean Blanc était domicilié 104 boulevard du Président-Wilson à Bordeaux.
Il appartenait au groupe ««Bergez-Auriac» émanation du groupe gaulliste «Alliance de la Jeunesse». Le commissaire Poinsot réussit à infiltrer le groupe à l’aide de Geneviève Sauvaneix employée à la préfecture (condamnée à mort à la Libération). Il fut arrêté par la police française le 15 juillet 1941 à Bordeaux pour « aide à l’ennemi » (passage illégal de la ligne de démarcation).
Interné au fort du Hâ (Bordeaux, Gironde), puis condamné le 17 octobre 1941 par le tribunal militaire allemand de Bordeaux (FK 529), Jean Blanc fut l’un des cinquante otages fusillés le 24 octobre 1941 au camp de Souge en représailles à l’attentat qui coûta la vie au commandant Hans Reimers le 21 octobre 1941 à Bordeaux.