Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 3 février 1849 à Fontaine-Couverte (Mayenne) ; hongreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Louis Chevreuil était le fils de Louis Chevreuil, journalier, et de Jeanne Miot.
Il était célibataire. Soldat, pendant le 1er Siège de Paris, au 118e régiment de ligne, il fut désarmé après l’armistice parce que son régiment était licencié. Il se trouvait le 18 mars 1871 au Luxembourg ; au lieu de suivre ses camarades à Versailles, il resta à Paris ; dans le courant d’avril, il entra dans l’artillerie de la Garde nationale et se rendit au Moulin-Saquet. Il fut fait prisonnier dans la nuit du 3 mai et incarcéré à Rochefort. D’après les rapports de police, il avait des tatouages sur les deux bras.
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 15 janvier 1872, à la déportation simple et à la dégradation militaire. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 4 janvier 1877, en sept ans de détention, avec remise de six mois le 12 mars 1878. Il rallia Belle-Île, ramené par le Tage, le 9 octobre 1877 ; ses notes de détention étaient bonnes.
En août 1891, il se maria avec Maria, Élisa Bournigal à Querré (actuellement Les Hauts-d’Anjou, Maine-et-Loire).
Maitron patrimonial (2006-2024)
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/746 et BB 27. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995 (nom orthographié Chevreul). — État civil de Fontaine-Couverte, 1849, Naissances, Acte n°2 (Filae). — Données du site Filae. — Site « La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880) ». — Notes de Michel Cordillot. — Notes de Louis Bretonnière. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.