CHIRIK Mordkhal, ou CHIRIK Marc, dit MARC ; MARCO ; JUAN M.

Par Philippe Bourrinet

Maitron patrimonial (2006-2024)

Né le 13 mai 1907 à Kichinëv (ou Chisinau) (Empire russe, capitale de la province de Bessarabie), mort à Paris le 20 décembre 1990  ; membre du PCP, puis du Parti communiste en France, dans la fraction Treint, oppositionnel trotskyste, membre de l’Union communiste, puis « bordiguiste », dissident « bordiguiste », fondateur des groupes « Internationalisme » en France en 1945, « Internacionalismo » à Caracas au Venezuela en 1964, puis à nouveau en France du groupe « Révolution internationale » en 1970, du mouvement Courant communiste international (CCI/ICC) en 1975.

Marc Chirik était le plus jeune des cinq enfants qu’eurent ses parents. La ville de Kichinev s’était fait connaître au monde entier en 1903 et 1905 par ses sanglantes « émeutes » antisémites suscitées par la police tsariste. Ces émeutes engagèrent le prolétariat socialiste juif à constituer des groupes d’autodéfense et à développer l’internationalisme entre toutes les nationalités de l’Empire russe. Le Bund proclama que « seul le combat commun du prolétariat de toutes les nationalités détruira les racines qui ont permis de tels événements ».

Le père de Marc Chirik était un rabbin éclairé et ouvert aux idées socialistes. Ses frères et ses sœurs furent tous des militants socialistes (mencheviks ou bolcheviks), puis communistes, après 1917. Certains réchappèrent aux grandes purges staliniennes et purent vivre en Russie jusqu’au début des années 1990. Lui-même vécut “très intensément” la Révolution russe, à sa périphérie, avec ses frères, à Kichinëv, où les soldats et ouvriers russes, avec le prolétariat local, plus juif, gagaouze ou ukrainien que “bessarabien” (roumain-moldave), avaient formé des conseils, qui s’opposaient au “Soviet du pays”, nationaliste moldave, s’appuyant sur la paysannerie et les intellectuels moldaves.

En janvier 1918, l’armée roumaine occupait Kichinëv. Le soviet du pays (“Sfatul tarii”) proclama en avril 1918 l’union de la “République moldave” avec la Roumanie. L’absorption de la Bessarabie par la Roumanie livra la région à une vague de répression antibolchevik et antisémite, menée conjointement avec la roumanisation de l’enseignement.

Dans ces conditions, en 1919, Marc Chirik et toute sa famille, partirent pour la Palestine via Constantinople et Beyrouth. Ses frères et sœurs militèrent aussitôt dans les groupes socialistes juifs (Mifleget Poalim Sotsialim, ou Parti socialiste ouvrier), qui allaient donner naissance au Parti communiste palestinien (PCP). Certains revinrent plus tard en Russie. Début 1921, Marc Chirik participa à la fondation des Jeunesses communistes du PCP. Les débats sur la question nationale provoquèrent une scission ; la minorité, à laquelle il appartenait, rejetait sa prise en considération. Il fut suspendu en septembre 1922 jusqu’à la réunification du parti en juillet 1923. Jusqu’à cette réunification, il y avait depuis septembre 1922 deux partis communistes : le PCP et un parti, très antisioniste, hostile à toute collaboration avec le Poale Sion, qui était “sioniste prolétarien” : le Komunistishe Partey fun Palestine (KPP), qui s’appuyait sur les nouveaux immigrants d’origine russe, et s’était séparé du PCP. Marc Chirik était un adversaire des luttes de libération nationale, et adoptait une position luxembourgiste, rejetant aussi bien une lutte de libération juive qu’une lutte de libération arabe. L’impossibilité d’attirer des travailleurs arabes, le climat délétère créé par les affrontements entre Juifs et Arabes rendaient difficile la perspective internationaliste (révolution mondiale ouvrière) en Palestine. Pour Marc Chirik, le centre d’une révolution ouvrière était l’Europe.

En 1924, il vint en France, avec une partie de sa famille, et s’intégra à la section juive du Parti communiste, en même temps que Michel Mazliak (Félix)* (1900-1943) et Élie (Emile) Rosijanski* (1902-1981), avec qui il milita jusque dans l’Union communiste d’Henri Chazé (pseudonyme de Gaston Davoust*). Au moment de la crise du communisme russe, Marc Chirik prit position en faveur de l’Opposition de gauche et, en 1927, participa à la constitution du groupe d’Albert Treint et Suzanne Giraultberre treint, l’Unité léniniste.

Exclu au début de 1928, il participa ensuite au Redressement communiste de Treint avant d’adhérer à la Ligue communiste, avec sa compagne Sarah, en 1930. Il fut élu à sa commission exécutive, comme Albert Treint, lors de sa conférence nationale en octobre 1931. Tous deux défendirent les mêmes positions, notamment dans le débat syndical où ils avançaient l’idée d’un congrès de fusion des deux confédérations. En mai 1932, Marc Chirik quitta la Ligue avec Albert Treint, dont il était alors le fidèle disciple Après son départ, il participa à la constitution de la Fraction communiste de gauche, dite Groupe de Bagnolet, avec Henri Barré.

En 1933, il y eut une nouvelle rupture, cette fois-ci avec Treint, lorsque fut tenue une conférence des groupes d’opposition qui donnera naissance à l’Union communiste. Marc Chirik, avec le groupe de Bagnolet, y adhéra pleinement. Il côtoiera le poète surréaliste Benjamin Péret*, membre de l’Union communiste jusqu’en 1934.

Marc Chirik resté en relation avec la Fraction de gauche italienne (bordiguiste), quitta l’Union communiste en désaccord avec son attitude vis-à-vis de l’État républicain espagnol et du POUM. Russe d’origine et communiste, il est plusieurs fois expulsé de France. Le ministère de l’intérieur ordonna son expulsion le 11 août 1934. Il figurera toujours dans l’état signalétique des “étrangers expulsés de France”, jusqu’au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Dans des conditions d’existence difficiles, il vécut sa vie salariée comme ouvrier, pratiquant toutes sortes de métiers, dans une multitude d’entreprises (dont Citroën) ; souvent licencié pour ses opinions communistes et son activité dans la CGTU. Il affirmera toujours avoir été un simple ouvrier, non sans manifester un ouvriérisme qui jurait avec sa très forte culture politique et théorique. Au début de 1938, il fut intégré individuellement à la Fraction de gauche italienne. Sans avoir de responsabilités dans “Bilan”, sinon celle de trésorier pour la diffusion et les abonnements (André Gide fut un temps abonné ; et même Jacques Doriot, pour quelques mois…), il fut un adversaire résolu des positions d’Ottorino Perrone* sur l’économie de guerre, comme remède aux contradictions du capitalisme. Bien qu’apatride de fait, Marc Chirik est – comme son ami Jean Malaquais – bon pour mourir pour la patrie en septembre 1939. Fait prisonnier, il s’échappe d’un camp allemand, et se retrouve en août 1940 à Marseille (Bouches-du-Rhône), où il travailla, avec d’autres apatrides, juifs et “politiques”, au Croque-Fruit, rue des Treize-Escaliers, une coopérative ouvrière de fruits confits [dirigée par le brillant metteur en scène (et trotskyste) Sylvain Itkine (grand ami des surréalistes)].

Avec son ami Jean Malaquais, il dénonça vite les « cadences capitalistes » dans la coopérative ouvrière, mais dont les effectifs (70) travaillaient en brigades, lorsque grimpèrent les chiffres de vente des « fruits mordorés ». Pour tous deux, cela tenait de « la coopérative, de l’association égalitaire et fraternelle, mais déjà l’exploitation en bonne et due forme y pointe ».

Il dut prendre son compte. Sous le pseudonyme de Marc Laverne, Chirik devint le héros principal du grand roman de Jean Malaquais publié en 1947 : Planète sans visa. Stepanoff, l’autre héros du roman, était le Russe Victor Serge, en attente d’un visa pour le Mexique. Smith était l’Américain Fry, se dévouant sans compter pour sortir de la nasse marseillaise tous les réfugiés, juifs et non juifs, promis aux camps de concentration vichystes et hitlériens.

Marc Chirik vécut avec de faux papiers. Il changea son nom de Chirik pour celui de Markos Chirikos, né à Smyrne, ville grecque jusqu’en 1922, et dont les archives avaient brûlé au moment de l’entrée des troupes de Mustafa Kemal.
Il travailla dans diverses entreprises, comme ouvrier ou comptable, et tenta, avec la section locale de son courant, de reconstituer la Fraction italienne et de reprendre contact avec le groupe d’Ottorino Perrone à Bruxelles, sans succès. Lors d’une première conférence, en 1941, il fut élu membre de la nouvelle commission exécutive, avec Giovanni Bottaioli*, Otello Ricceri, Aldo Lecci, Turiddu Candoli. Marc Chirik est à l’origine du noyau français de la Gauche communiste internationale, constitué en 1942, auquel adhérèrent Suzanne Voute (1925-2006), Robert Couthier (1914-2004), Robert Salama, Lucien Laugier (1915-1989), Clara Goeffoy (1917-2006), et en 1944 Alberto Masó March (1918-2001). Refusant l’antifascisme, les mouvements patriotiques de résistance et la défense de l’URSS, ce noyau mena une activité clandestine anti-impérialiste, sous forme de recrutement d’éléments jeunes et de diffusion de tracts. Marc Chirik noua des contacts fructueux avec les Revolutionäre Kommunisten Deutschlands (RKD) et Communistes-Révolutionnaires (CR), dont le principal animateur était l’Autrichien Georg Scheuer*. Des tracts en plusieurs langues furent rédigés en commun et diffusés clandestinement, pour la “transformation de la guerre impérialiste en guerre de classe”.

Cela n’alla pas sans de gros risques : outre le danger de la Gestapo, qui avait saisi et tué des militants des RKD, il y avait le risque d’être exécuté par la Résistance patriotique : Marc Chirik et sa compagne Clara Geoffroy, qui était engagée dans un Fonds de secours aux enfants juifs, échappèrent à une menace d’exécution par les FFI-FTP, au moment de la Libération, ne devant la vie qu’à l’indulgence d’un commissaire gaulliste de Marseille, hostile aux méthodes de liquidation staliniennes.

Les problèmes qu’il rencontra furent ensuite d’ordre interne : ses rapports avec la fraction italienne se détériorèrent. L’exclusion de la Fraction italienne d’Ottorino Perrone, pour antifascisme, qu’il exigea et obtint de la Commission exécutive, en janvier 1945, apparut pour les militants bordiguistes un “sacrilège”, d’autant que Perrone était devenu l’un des principaux responsables d’un Parti communiste internationaliste (PCInt), fort de plusieurs milliers de militants. Lorsque La Fraction italienne en France décida de s’auto-dissoudre, pour inciter les militants à s’intégrer en Italie dans le nouveau Parti communiste internationaliste de Damen et Maffi, il démissionna de la Commission exécutive (mars 1945), et fut finalement lui-même exclu du courant bordiguiste pour “réflexes trotskystes”.

Le noyau français constitua en mai 1945 la Gauche communiste de France qui publia pendant un an le journal L’Étincelle, et surtout jusqu’en 1952 la revue mensuelle Internationalisme (n° 46). Rompant avec une vision bordiguiste du parti, comme “dictateur de la classe”, le groupe semblait s’orienter vers le communisme des conseils, orientation que n’avait sans nul doute pas souhaitée Marc Chirik, attaché à la révolution russe, que jusqu’à la fin de sa vie, il caractérisa comme une “révolution prolétarienne”, à défendre « inconditionnellement ». Le groupe, qui se qualifiait de “prolétarien”, attira moins des ouvriers que des éléments intellectuels, souvent brillants, comme Serge Bricianer, Louis Evrard, Pierre Bessaignet, Jean Malaquais (en tant que sympathisant), ou Robert Salama*.

Marc Chirik acquit le 9 juin 1950 la nationalité française, grâce à l’intervention personnelle du socialiste Daniel Mayer, ministre du Travail et de la Sécurité sociale de 1946 à 1949, particulièrement sensible aux cas d’apatridie.

Lors de la Reconstruction, il continua à vivre comme un “révolutionnaire professionnel”, assurant son pain quotidien par des emplois d’ouvrier mal payé, et risquant toujours le licenciement pour son esprit subversif, parfois sur la demande des délégués du parti communiste.

Devant “les menaces d’une nouvelle guerre généralisée” avec le conflit coréen, Marc Chirik partit en Amérique du Sud, en 1952. Il avait essayé d’immigrer aux USA, mais il ne put jamais y obtenir un visa, même de courte durée, étant fiché comme “dangereux communiste”. Des éléments comme Serge Bricianer en désaccord avec l’orientation léniniste que voulait donner Marc Chirik, préférèrent adhérer à Socialisme ou Barbarie.

Après quelques années de découragement et d’indécision, Marc Chirik recommença une seconde vie militante au Venezuela, avec sa compagne Clara Geoffroy. Il tenta d’établir des contacts avec les éléments de gauche du trotskysme latino-américain, en particulier en Argentine et au Chili, mais sans résultats. Le début des guérillas au Venezuela, comme dans de nombreux pays d’Amérique latine, le convainquit qu’il fallait reconstituer un groupe politique internationaliste pour placer comme alternative la révolution prolétarienne mondiale aux “révolutions nationales anti-impérialistes”. En 1964, il participa à la formation du groupe Internacionalismo au Venezuela, sous le pseudonyme de Juan M. Sous le couvert d’une école française (Jean-Jacques Rousseau), à Caracas, dont il était le jardinier, il anima un groupe de jeunes lycéens réunis dans un cercle de réflexion. De ce noyau résulta un groupe, qui ne se voulait ni “bordiguiste” ni communiste des conseils, tout en rejetant le capitalisme d’État russe, les syndicats, le parlementarisme et les luttes de libération nationale. Ses éléments agirent dans une stricte clandestinité, face à la répression policière féroce dans ce pays, et aux éléments de la guérilla qui se firent particulièrement menaçants. Cela n’alla pas sans affronter des dangers extrêmes : en 1968, une perquisition de la police dans l’école et la découverte de matériel politique permirent à la presse d’agiter l’épouvantail du “complot révolutionnaire international”.

Le groupe que Marc Chirik avait constitué au Venezuela ne réussit pas à vraiment se développer au Venezuela et en Amérique latine, ni à se faire reconnaître comme un interlocuteur valable par le courant bordiguiste officiel (Programme communiste), mais il put nouer des contacts avec le groupe américain de Raya Dunayevskaya, le groupe franco-espagnol de Munis (groupe Alarma), et le groupe italien d’Onorato Damen (Battaglia comunista). Mai 1968 le fit revenir à Paris, où il contribua à la formation du groupe Révolution internationale, après avoir travaillé avec le groupe Informations et correspondance ouvrières de Henri Simon*. Pour lui la période de la « contre-révolution » était terminée et s’ouvrait une nouvelle perspective révolutionnaire en Europe. Il finit par quitter définitivement le Venezuela et s’installa à Paris, joua un rôle clef dans le regroupement d’organisations communistes des conseils (Cahiers du communisme des conseils de Marseille de Robert Camoin, Organisation conseilliste de Clermont-Ferrand de Guy Sabatier) autour du noyau de Révolution internationale (R.I.), en 1972. Cela mena à une rupture et avec la mouvance Informations et correspondance ouvrières de Henri Simon, dont RI avait été partie prenante, et avec le Groupe de Munis.

Le groupe R.I. fut à l’origine de la fondation, à Paris, en janvier 1975, du Courant communiste international (CCI), par l’amalgame de groupes en Grande-Bretagne, USA, Italie, Espagne. En partie grâce au travail infatigable et au très fort charisme de Marc Chirik, le CCI s’affirma comme une “micro-internationale”, avec des sections dans 10 pays (Europe et Amérique). Là commença sa troisième vie militante, sous le prénom de Marc, ou le pseudonyme affectueux du “Vieux”, bien qu’il se considérât comme le “plus jeune des militants” par la vivacité de son esprit toujours en éveil. Lors des conférences internationales tenues avec des groupes de la “gauche communiste internationale” (comme le Parti communiste internationaliste de la tendance Damen, la Communist Workers’ Organisation ou le groupe de Munis), entre 1977 et 1981, lors de la fondation de sections du CCI, Marc Chirik apparaissait comme le “vieux sage”, dont la parole avait toujours un impact sur les jeunes militants venant à la politique, mais c’était toujours politiquement, contre ses adversaires, « une main de fer dans un gant de velours ».

Jusqu’à la fin de sa vie Marc Chirik aura été le leader incontestable et rarement contesté (sauf lors de brutales scissions du CCI, en 1979, 1981 et 1985), fort de sa longue expérience organisationnelle, de ce courant, jusque dans la moindre de ses activités quotidiennes.

Pour Jean Malaquais, l’ami de toute une vie, Marc Chirik incarnait une désuète figure de “prophète” politique, cherchant toujours à prouver et à se prouver qu’il ne « s’était jamais trompé ».

Marc Chirik mourut à Paris le 20 décembre 1990, ayant exprimé comme dernières volontés que son corps soit donné à la science.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/chirik-mordkhal-ou-chirik-marc-dit-marc-marco-juan-m/, notice CHIRIK Mordkhal, ou CHIRIK Marc, dit MARC ; MARCO ; JUAN M. par Philippe Bourrinet, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 10 juin 2024.

Maitron patrimonial (2006-2024)

Par Philippe Bourrinet

SOURCES : La Vérité, 1930-1931. — J.-P. Joubert, A contre-courant : le pivertisme, Thèse, Grenoble, 1972. — R. Hirsch, Le Mouvement trotskyste en France de 1929 à 1933, Mémoire de Maîtrise, Paris I, 1974. — Notes de J.-M. Brabant. — Lettre de M. Chirik, 31 juillet 1979. — Note de Louis Bonnel. — http://www.left-dis.nl/f/chirik.pdf

OEUVRE : articles divers sous la signature de Marco, Juan, M. ou M.C., dont un inédit (100 pages) en espagnol sur le bordiguisme et la révolution russe (1965-1967), écrit au Venezuela.
SOURCES : Journal officiel, décret de naturalisation n° 16124-48 du 9 juin 1950. AN/F7/14657 et 14796 (Archives nationales, CARAN, Paris). – Fonds TREINT (CERMTRI). Archives Georg SCHEUER (IISG d’Amsterdam). Jean MALAQUAIS Papers 1939-1996 (2009-2011), IISG, Amsterdam – La Vérité, 1930-1931. – Bulletin interne de la LCI, 1931. – Bulletin interne de la fraction italienne de la gauche communiste, 1942-1945.– Internationalisme, 1945-1952.– « Lettres de loin », 1952.– Internacionalismo (Venezuela), 1964-1968. – Révolution internationale, 1972-1990.– Bulletin d’études et de discussion, 1972-1974.– Revue internationale, 1976-1991, en particulier les nos 65 et 66 (1991), « Marc ». – R. HIRSCH, Le Mouvement trotskyste en France de 1929 à 1933, mémoire de maîtrise, Paris I – Sorbonne, 1974. – MUNIS, «Trayectoria quebrada de Revolución Internacional », Alarma, Paris, 1974. – Henry CHAZE (Gaston Davoust), Union Communiste 1933-1939, préface à Chronique de la Révolution Espagnole, éditions Spartacus, 1979. – Philippe BOURRINET, La gauche communiste italienne (1926-1950), mémoire de maîtrise (sous la direction de Jacques Droz), Paris-I Sorbonne, 1980. – Jean-Michel GOUTIER, Benjamin Péret, Éditions Henri Veyrier, Paris, 1982.– Lettre de Marc Chirik à Claude Pennetier, 31 juillet 1979. – Sondra MILLER RUBINSTEIN, The Comunist Movement in Palestine and Israel, 1919-1984, Westview Press, Boulder and London, 1985.– Jean Malaquais, Planète sans visa, Le Pré aux Clercs, Paris, 1947.– Jean MALAQUAIS, Journal de guerre, suivi du Journal d’un métèque 1939-1942, Phébus, Paris, 1997. – « The Question of Parasitism Letter (edited) to Ingram of March 1996 recalling the ICC 1981 burglaries against oppositionists » ; « Open Letter to the International Communist Current », INGRAM, 1997: http://libcom.org/history/open-letter-international-communist-current – Jean-Louis ROCHE, Marc Laverne et la Gauche Communiste de France, 1993, tome I, années 1920 à 1970, Châtillon, 1998 ; Marc Laverne et le Courant Communiste International, une conception classique de l’organisation révolutionnaire, tome II, années 1970 à 1990, Châtillon, 1998. – Correspondance Chirik-Malaquais (1945-1953), site Smolny : http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=634 – Interviewes de Jean Malaquais. – Juan MCIVER, Escaping a paranoid cult. A selection of texts from the 1981 splits unmasking the ICC’s Stalinist fabrications against Chénier, Breakdown Notes, London, 2e édition, 1999. – GROUPE DE DISCUSSION DE PARIS, QUE NE PAS FAIRE?, chapitre « Sur la crise de 1993-1996 : Pourquoi nous sommes sortis du Courant Communiste International », Paris, 2000, http://cercledeparis.free.fr/indexORIGINAL.html – Michel ROGER, La Gauche communiste de France, Paris, 2001.– Michel ROGER, La Ligue Communiste et la Fraction de Gauche (Treint-Marc) 1930-1932, Paris, 2005. – Aurélien DURR, Albert Treint : Itinéraire politique (1914-1939), thèse de doctorat d’histoire contemporaine, sous la direction de Jacques Girault, Paris-13, 2006, 804 p. – Revue Internationale, CCI, Paris, déc. 2009, « La science et le mouvement marxiste : le legs de Freud ». – Geneviève NAKACH, Malaquais rebelle, éditions du Cherche-Midi, Paris, nov. 2011.

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