COLOMBET Henri, Eustache

Fils d’un cordonnier, Colombet reçut une éducation catholique et fréquenta l’école religieuse. Titulaire du Brevet élémentaire, et du Brevet de capacité pour l’enseignement élémentaire, il exerçait les fonctions de professeur (sciences, langues vivantes) au pensionnat Notre-Dame de France au Puy à partir de la rentrée 1916. Exempté du service militaire, il prépara le Certificat d’aptitude professionnelle de comptable qu’il obtint en juin 1924. Marié à Saint-Didier en janvier 1926, il eut trois enfants. Devenu employé de banque puis chef de bureau en 1931 (Société générale), il travailla à Saint-Étienne (Loire), à Annonay (Ardèche) à Menton (Alpes-Maritimes) puis à Brignoles à partir de 1936. Depuis août 1935, membre de l’Amicale des employés de banque (Fédération générale des employés de banque), adhérent à la CGT depuis le 1er avril 1937, il devint secrétaire du syndicat CGT des employés de banque de Toulon et du Var en 1939. Lors de la création à la fin du Front populaire de l’Union locale CGT de Brignoles, il en devint le trésorier. Interné au centre de séjour surveillé de Chabanet (Privas, Ardèche) le 2 août 1940, il fut transféré à Nexon (Haute-Vienne) et libéré le 12 février 1941.

Participant à la Résistance, devenu membre du Parti communiste vers 1943, il retrouva à la Libération, ses responsabilités de trésorier de l’Union locale CGT et fut désigné par la CGT pour la délégation municipale. Il siégea dans la commission des finances et de l’épuration.

Il mourut à Brignoles, le 27 janvier 1945. L’Union locale CGT annonçait son décès dans la presse et signalait « c’est un grand malade qui revient de captivité ». Bien que malade depuis quelques mois, il avait tenu à « assurer jusqu’au bout la charge que ses camarades syndiqués lui avaient confiée. »