CUSSERNE Didier, Bruno, Maurice

Par Michel Carvou

Maitron patrimonial (2006-2024)

Né le 4 avril 1958 au Perreux-sur-Marne (Seine, Val-de-Marne) ; agent technique électronicien ; militant JEC (1975-1976), militant CFDT chez Thomson puis Alcatel à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), secrétaire régional permanent (1988-1989), de l’UPSM CFDT, puis secrétaire général (1989-1998), secrétaire général de la fondation France-Pologne (1999-2004), délégué général de l’Association Emmaüs (2006-2011), directeur adjoint à l’Association nationale pour l’intégration des personnes handicapées moteur (2015-2018).

Fils de Pierre Cusserne, menuisier, et de Claudine Chateigner, couturière, tous deux originaires du Bas-Berry, Didier Cusserne était l’aîné d’une fratrie de deux garçons. Son père avait commencé à travailler à l’âge de douze ans. Sa mère travailla à domicile pour la haute couture, puis dans un magasin de la Redoute au centre commercial de Rosny 2 en Seine-Saint-Denis. Issus de familles nombreuses solidaires, de tradition catholique, pratiquant de façon irrégulière, ses parents étaient reconnus comme des « gens qui font ».

Didier Cusserne fréquenta l’école primaire puis le collège Henri Cahn à Bry-sur-Marne (Seine,Val-de-Marne) où il obtint le BEPC en 1973. Il continua ses études secondaires au lycée Langevin-Wallon à Champigny (Val-de-Marne). Lorsque survint le mouvement lycéen de 1975-1976 contre la réforme Haby, il devint l’un des animateurs du comité de lutte de son lycée. Il y fit la rencontre de militants de la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC) et de leur aumônier, Gérard Bera, et adhéra à ce mouvement. Les rapports nombreux entre les militants de la JEC et le Parti socialiste unifié (PSU) l’amenèrent à se rapprocher de ce parti et des différentes mouvances de la gauche radicale qu’il fréquenta lors de réunions locales. Il découvrit également la confrontation avec les militants de la JOC adhérents du Parti communiste. Il obtint le baccalauréat F2 d’électronique en 1976 et chercha un emploi dans cette branche. Le rapport à l’emploi n’était pas une découverte pour lui, qui depuis l’âge de seize ans avait enchaîné les « petits boulots » pendant les périodes de vacances scolaires.

Il trouva immédiatement un emploi d’agent technique électronicien chez Thomson-CSF établissement de 2 500 salariés à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Ayant le choix entre un poste au bureau d’études ou un poste dans un atelier de montage câblage, il préféra l’atelier de production où il fut affecté au contrôle qualité. Dès son arrivée dans l’entreprise, en septembre 1976, Didier Cusserne décida de se syndiquer.
Très rapidement, il participa à la vie de la section CFDT animée par André Bouché et Joël Thomas et fit la rencontre de militants qui le marquèrent. Parmi eux Jean Postic, militant « de référence » de la section, à l’origine de son développement depuis les années cinquante et qui avait été de tous les combats, Yves Begbeder, militant du PSU de longue date, Michel Couteau qui travaillait comme câbleur dans le même atelier que lui. Il était prêtre-ouvrier et militait à Culture et liberté, mouvement d’éducation populaire auquel Didier Cusserne adhéra. Il y suivit des stages de formation, anima des réunions et participa à l’animation de stages jusqu’en 1985. La vente de montres LIP fut l’une des premières actions de la section dans laquelle Didier Cusserne s’engagea.
Appelé au service militaire en 1979, il effectua celui-ci comme soldat de deuxième classe dans l’armée de l’air à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) et à Contrexéville (Vosges). Il y constitua un comité de soldat et rejoignit l’organisation des soldats en lutte qui contestait la discipline militaire et dénonçait les actes non respectueux de la dignité humaine. Il y retrouva Vincent Rebérioux, fils de l’historienne Madeleine Rebérioux, qu’il avait connu à Champigny-sur Marne au cours des mouvements lycéens de 1975-1976. Avec son comité de soldats, il participa à la rédaction d’un bulletin distribué aux soldats, intervint dans des émissions de radio libre et manifesta en uniforme et masqué lors de la manifestation du 1er mai 1980.
De retour dans son entreprise à l’issue de son service militaire il participa à l’animation de la section où les débats étaient nombreux : le nucléaire, les positions confédérales, la préparation des amendements aux congrès confédéraux, l’arrivée de la gauche au pouvoir…
Le lendemain de l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, en mai 1981, l’Union parisienne des syndicats de la métallurgie (UPSM) CFDT réalisa un tract manifestant la satisfaction de la victoire de la gauche et intitulé « Heureux ». Un débat eut lieu dans sa section syndicale sur le bien-fondé de la distribution de ce tract. Didier Cusserne fit partie de ceux qui trouvaient ce tract trop « confiant » et emportèrent la décision d’en réaliser un autre. Dans la foulée de cette élection, il assista au revirement opportuniste de la hiérarchie. Les chefs d’atelier venaient dire aux militants qu’ils avaient voté Mitterrand. La direction organisa une réception pour annoncer aux syndicats qu’elle « allait ouvrir une ère nouvelle ». Après la nationalisation de l’entreprise en 1982, la CFDT obtint le départ du chef du personnel de l’établissement Thomson de Levallois, dont le comportement était qualifié de « semi-facho » par les militants. Didier Cusserne, qui n’avait pas eu d’augmentation de salaire depuis son embauche dans l’entreprise, eut sa première augmentation en 1982.
Avec André Bouché et quelques autres, il fit partie des « plumes » de la section et rédigea de nombreux tracts. Il accompagna l’action syndicale dans l’établissement : grèves perlées pour les salaires, conflits d’ateliers pour des problèmes climatiques, conflits avec la maîtrise. Il s’engagea dans les actions de soutien au syndicat libre polonais Solidarnosc. Il accompagna les actions liées aux restructurations dans le groupe et participa aux grèves et manifestations devant le siège social organisées dans ce cadre.
Après la fusion avec Alcaltel, en 1985, Didier Cusserne participa à la création de l’inter-Alcatel CFDT et participa à la réalisation d’un dossier sur l’alternative à une restructuration visant le site de Levallois (1986). Il occupa de nombreux mandats électifs et fut délégué du personnel, élu au comité d’entreprise, membre du comité d’hygiène et de sécurité. Il fut désigné délégué syndical et membre du comité central d’entreprise.

À côté de son engagement dans l’entreprise, Didier Cusserne s’impliqua dans les instances professionnelles et interprofessionnelles. Il siégea au conseil du syndicat de la métallurgie des Nord-de-Seine (SMNS-CFDT) et participa à l’aide apportée par ce syndicat à la section CFDT de Citroën-Levallois – animée par Jean Quèbre – lorsque les ouvriers de cet établissement se mirent en grève en mai 1982, emboîtant le pas de ceux d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Il dut se faire l’interprète des grévistes qui scandaient le slogan « tapis, couscous, pastis, ça suffit ! » et expliquer qu’ils dénonçaient par là les pratiques des agents de maîtrise qui demandaient des cadeaux aux ouvriers lors de leurs retours de congés. Il représenta sa section à l’Union locale CFDT de Levallois-Perret et participa à son occupation lorsque Patrick Balkany, élu maire en 1983, décida de la fermer. Il participa à la vie des instances de la Fédération générale des mines et de la métallurgie (FGMM-CFDT) dans le cadre de l’inter Alcatel et de la branche électronique (1985-1987).
Devenu membre de la commission exécutive du SMNS (1986-1987), il siégea au conseil de l’UPSM et s’impliqua dans l’Institut de formation et d’étude pour l’action sociale (IFEAS), créé par cette structure en 1983, en participant à l’animation de sessions économiques. Il fut marqué par la capacité de faire travailler et réfléchir ensemble des ouvriers spécialisés de Renault Flins et des ingénieurs d’IBM. Au congrès de crise de 1987 de l’Union régionale interprofessionnelle de la région parisienne (URP-CFDT), où le secrétaire général de l’UPSM, Michel Carvou conduisait une liste sur une ligne critique à la politique confédérale, il fut chargé de l’intervention au nom du conseil de l’UPSM.
En janvier 1988, il devint secrétaire régional permanent de l’UPSM en remplacement de Pierre Mignot en fin de mandat. Parmi ses fonctions, il fut chargé de l’information et de la direction du CFDT Métaux, la publication de l’UPSM. Il accompagna les conflits salariaux de début 1988 chez Chausson à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) puis à Meudon (Hauts-de-Seine) en février et mars puis, également en mars, dans les usines et filiales Snecma (Société nationale d’étude et de construction de moteurs d’aviation) de la région parisienne pour les « 1 500 Fr d’augmentation pour tous ».
Lorsque Michel Carvou termina son mandat à l’UPSM en 1989, Didier Cusserne fut élu pour le remplacer au poste de secrétaire général au côté des secrétaires régionaux permanents Serge Dupont et Pierre Thillet et des juristes Sonia Potiron et Patricia Bon. Il s’employa à moderniser l’équipement de l’UPSM qu’il dota de nouveaux moyens informatiques pour la gestion et la communication, et de matériel conséquent pour assurer sa visibilité dans les manifestations de rue.
Chargé de la représentation de l’UPSM dans les instances interprofessionnelles, il siégea au conseil et bureau de l’URP devenue URSIF (Union régionale des syndicats d’Ile-de-France). Il se retrouva confronté aux débats et tensions, dans les sections de la métallurgie parisienne et dans les structures interprofessionnelles, nées des suspensions, en 1988, des structures CFDT des PTT et de la Santé d’Ile-de-France, et du départ vers le syndicat SUD de militants qu’il connaissait bien par ailleurs, sa femme ayant été permanente à la CFDT-PTT.
Membre de la délégation de l’URSIF au conseil national confédéral, il y connut les soubresauts de la crise qui contraint le secrétaire général Jean Kaspar à céder la place à Nicole Notat en 1992. Il noua des liens avec les responsables des structures telles l’Union régionale interprofessionnelle des Pays-de-Loire, les fédérations des Finances, de la Chimie et Hacuitex (habillement, cuir, textile) qui souhaitaient une « troisième voie » entre la ligne de Nicole Notat et celle de ses opposants réunis dans le courant « Tous ensemble » né au lendemain du mouvement social de novembre décembre 1995 contre le plan Juppé.
À partir de 1993, Didier Cusserne siégea au conseil puis au bureau de la FGMM. Il y retrouva les clivages nés de l’opposition à la politique confédérale face au plan Juppé. L’UPSM rejoignit les structures critiques face à la direction fédérale jugée trop « suiviste » de la politique confédérale telles les mineurs, la Sidérurgie, et les Unions métaux de Lorraine, Bretagne, Pays de Loire et Nord-Pas-de-Calais. Jean-Claude Géhin de l’Union métaux de Lorraine et Didier Cusserne prirent la tête de la contestation lors du congrès fédéral de Metz, en avril 1996, avec pour objectif la constitution d’une majorité alternative. Le quitus sur l’activité passée fut adopté sur le fil avec 50,1 % des voix, et malgré une position majoritaire sur les amendements proposés par les structures critiques, la résolution générale n’obtint pas la majorité. Robert Bonnand, secrétaire général sortant, soutenu par Nicole Notat présente à Metz, fut reconduit dans ses fonctions mais avec un exécutif réduit à cinq membres contre sept auparavant.

À la fin de son mandat en décembre 1998, Didier Cusserne chercha à se reconvertir dans la coopération internationale. Il trouva un emploi à la fondation France-Pologne, institution sous tutelle du ministère des Finances, créée en 1989 par le gouvernement français pour apporter une coopération technique et participer à la formation des cadres dans la nouvelle Pologne démocratique. Claude Sardais, ancien secrétaire général de l’UPSM devenu Inspecteur des finances publiques, venait d’en être nommé président et cherchait un secrétaire général. Didier Cusserne occupa cette fonction de 1999 à 2004 et anima une petite équipe salariée en France et en Pologne.
Dans ce cadre, il participa au financement et à l’accompagnement de trois-cent-cinquante projets de coopération pour des associations et élus des collectivités territoriales polonaises, organisa des voyages d’étude d’élus polonais pour l’aide à la mise en œuvre de modèles de gouvernance démocratiques. Confronté au décalage de culture et d’histoire, notamment face la méfiance des Polonais devant tout ce qui pouvait leur rappeler le « collectivisme », il participa à la reconstruction du concept de structures coopératives pour créer des associations de producteurs dans la région de Cracovie et organisa pour ce faire des échanges avec les coopératives de pommes du Limousin.
La décision prise par ses instances de gouvernance de réduire l’activité de la fondation France-Pologne, après l’entrée de la Pologne dans l’Union européenne en 2004, amena Didier Cusserne à rechercher un nouvel emploi. Après avoir organisé la réduction des effectifs de la fondation, il travailla quelque temps au cabinet d’expertise APEX, spécialisé dans l’expertise économique pour les comités d’entreprise. Il continua à animer jusqu’en 2006 le comité pour les partenariats avec l’Europe centrale et orientale dont il avait été nommé secrétaire général en 2004, comité sous l’égide de Coordination SUD, structure de coordination nationale des Organisations non gouvernementales (ONG) de solidarité internationale françaises. Dans ce cadre-là, il organisa à Cracovie une conférence internationale sur l’économie sociale et solidaire avec pour objectif l’implantation de coopératives dans les pays d’Europe centrale et orientale, en alternative au seul développement capitaliste proposé à ces pays. Il accompagna la création de la première communauté Emmaüs en Pologne à Nowy Sacz, puis en Ukraine à Lviv.

En 2006, Didier Cusserne fut recruté par l’Association Emmaüs de Paris, devenue Emmaüs solidarité, comme délégué général, pour prendre la suite d’Alain Raillard partant à la retraite. Il occupa cette fonction jusqu’en 2011. Dans cette association d’accueil, d’hébergement et d’insertion des personnes à la rue, accueillant plusieurs milliers de personnes par an dans une soixantaine de centres et services situés à Paris et dans la région parisienne, il y fit la découverte de la grande exclusion. Il fut confronté à l’accroissement et à l’évolution des publics accueillis, à la transformation des dispositifs d’hébergement et à la gestion de la croissance de l’association passée en cinq ans de 350 à 500 salariés. Il contribua à rendre publiques et à médiatiser les problématiques des personnes sans-abri, et à proposer des transformations institutionnelles des dispositifs d’accueil. Il œuvra pour l’intégration de la centaine de compagnons d’Emmaüs de l’association et pour la régularisation des « sans-papiers ». Il eut à faire face à l’évolution des métiers du travail social et à la confrontation des logiques entre professionnalisme et militance ainsi qu’entre travail réalisé par les professionnels diplômés et travail réalisé dans un objectif de promotion sociale et d’insertion par des anciens résidents et accueillis venant de la rue. Ces tensions conduisirent à une crise avec le personnel et Didier Cusserne eut à gérer, en mars 2010, le premier conflit social médiatisé dans l’histoire de cette association créée en 1954.
Au sein de l’Association Emmaüs, il impulsa des actions militantes pour obtenir l’amélioration des conditions d’accueil des personnes à la rue. Dans ce but, en décembre 2006, il participa à la création du Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans-abri et mal logées (CAU), regroupant une trentaine d’organisations nationales de lutte contre les exclusions impliquées dans le champ de l’hébergement et du logement. Il contribua ainsi à l’organisation de la première nuit solidaire pour le logement (21 février 2008). Il fut membre du Conseil d’Administration de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS) (2009-2010).

Après son départ de l’Association Emmaüs en 2011, Didier Cusserne créa l’association Convivances avec Hélène Delacroix, ancienne présidente de l’Association Emmaüs, et quelques autres proches, rejoints par François Loret, ancien secrétaire général de Culture et Liberté, et Bernard Massera ancien militant CFDT de Chausson très impliqué dans la vie de l’UPSM. L’association Convivances se donna pour ambition de développer des projets coopératifs favorisant le « vivre ensemble ». Elle s’orienta rapidement sur des projets concernant principalement des bidonvilles pour répondre aux besoins des familles Roms qui y vivaient en favorisant leur propre implication. Sur la base de ces orientations il contribua à initier en 2015 un projet d’aide à la scolarisation des enfants Roms dans un bidonville de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) intitulé « Scolarom » Puis, la même année, sous l’appellation « Villensemble » un projet d’aide à l’insertion socio-économique dans un bidonville d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) mené en partenariat avec la municipalité.
La taille de l’association « Convivances » ne permettant pas de lui assurer un emploi, il exerça diverses missions de consultant indépendant et Didier Cusserne reprit une activité salariée entre 2015 et 2018, année de son départ à la retraite, comme directeur adjoint à l’Association nationale pour l’intégration des personnes handicapées moteur (ANPIHM) pour assurer la direction de deux résidences d’accueil, l’une située à Noisiel (Seine-et-Marne), l’autre à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Bien que le public fût nouveau pour lui, il n’eut pas de mal à se reconnaître dans les valeurs de cette association, fondée en 1952 par des personnes handicapées moteur avec comme projet associatif que les personnes « dites handicapées » soient citoyennes à part entière et actrices de l’organisation de leur vie et de la défense de leurs droits.

Parmi ses autres engagements, Didier Cusserne fut membre d’associations locales de parents d’élèves (FCPE). Il participa à différentes initiatives de la Fédération de la gauche alternative (FGA) après sa création en 1984 puis, après sa naissance en 2009, de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE). Il fut membre de l’Action catholique ouvrière (ACO) de 1986 à 1996. À l’occasion de voyages à l’étranger, il continua à chercher à entretenir des liens avec les populations et les ONG locales œuvrant au développement solidaire. Ainsi, au Liban et en Côte d’Ivoire il se mit en relation avec des associations adhérentes à Emmaüs international, et au Burkina Faso avec une cantine de salariés de l’aéroport de Ouagadougou soutenue financièrement par le comité central d’entreprise d’Air-France.

Didier Cusserne s’était marié avec Bernadette Auzméry le 16 mai 1981 à Bry-sur-Marne. Le couple eut deux enfants : Virginie, née le 8 juillet 1982 et Julie née le 17 mai 1984. Il divorça en 2001. Il vécut maritalement avec Léonor Klein avec laquelle il eut une fille, Gaia, née le 27 octobre 2010.

 

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/cusserne-didier-bruno-maurice/, notice CUSSERNE Didier, Bruno, Maurice par Michel Carvou, version mise en ligne le 17 février 2021, dernière modification le 7 octobre 2024.

Maitron patrimonial (2006-2024)

Par Michel Carvou

SOURCES : Arch. UPSM : lettres de Didier Cusserne et Jean-Claude Géhin aux syndicats de la Métallurgie des 8 février et 25 mars 1996 ; lettres de Robert Bonnand aux secrétaires des syndicats de la Métallurgie des 20 février et 28 mars 1996. — « CFDT : Le congrès de la métallurgie semonce la confédération », Les Échos.fr, 23 avril 1996. — Bertrand Bissuel, « De l’accueil d’urgence au logement autonome, un nouveau plan en faveur des SDF », Le Monde.fr, 9 janvier 2007. — « Sans-abri, les associations sceptiques sur le plan du gouvernement », Le Monde.fr, 10 novembre 2009. — Bernard Gorce, « L’association Emmaüs secouée par un conflit social », La Croix.com, 8 mars 2010. — Franck Bouaziz, « Concilier militantisme associatif et professionnalisme », Le nouvel Economiste.fr, 22 juin 2010. — Lucie Romano, « Les enfants Roms ne sont plus mis au banc de l’école », 20 Minutes.fr, 18 janvier 2013. — Entretiens avec Didier Cusserne novembre 2013, mai et août 2017.