Par Jean-Luc Marquer
Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 4 août 1924 à Fontaine (Isère), tué accidentellement le 5 janvier 1944 à Saint-Martin-en-Vercors (Drôme) ; profession non connue ; résistant de l’Armée secrète (AS), homologué Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Léon, Louis Debayle était le fils de Pierre, Louis et de Reine, Marguerite Audemard, décolleteuse.
Il porta quelques temps le nom de sa mère jusqu’à ce que ses parents le reconnaissent et le légitiment par leur union le 8 novembre 1924.
Célibataire, il était domicilié à Fontaine (Isère)
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le secteur 8-Vercors de l’AS-Isère.
Ses services sont homologués à partir du 10 novembre 1943.
Le 5 janvier 1944, Léon Debayle fut tué accidentellement par un de ses camarades au Camp des Combes à Saint-Martin-en-Vercors (Drôme) qui accueillait des membres du 11e Régiment de Cuirassiers reconstitué à l’initiative de Narcisse Geyer (Thivollet).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Un jugement déclaratif de décès du tribunal civil de Die (Drôme) en date du 5 juin 1945 indique qu’il est décédé courant janvier 1944.
La tombe 67 de la nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère) porte son nom. Nous ignorons s’il y est enterré ou si c’est un cénotaphe.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945 de Fontaine et sur le monument commémoratif départemental à Saulce-sur-Rhône (Drôme).
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte