DEVACHT Michel

Fils de Jean Devacht, mineur de fond, et d’Olga Malakova, son épouse. D’une famille de trois enfants, Michel Devacht obtint le certificat d’études à Pecquencourt (Nord) en 1960, puis un CAP d’ajusteur en 1963 à Douai. Il fut alors embauché dans une entreprise métallurgique de Douai qui ferma début 1964.

Après quelques mois de chômage, il fut recruté comme ouvrier professionnel, en mai 1964, au dépôt de La Chapelle (Paris XVIIIème arr.), près de la gare de Paris-Nord. Il effectua son service militaire de juillet 1965 à octobre 1966, au 351ème Groupe d’artillerie à Kaiserlautern, en Allemagne. A son retour, il réintégra la SNCF aux Ateliers des Joncherolles sur la commune de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis). Il adhéra à la CFDT en octobre 1967, devint rapidement délégué syndical et fut élu, lors des élections professionnelles départementale de mars 1969, au comité mixte des Joncherolles ;

Après réussite à l’examen d’élève conducteur en 1971, il fut nommé au dépôt de La-Chapelle. Il fut élu au comité mixte de ce dépôt aux élections de mars 1973 et reconduit lors de chaque élection jusqu’à la mise en place des comités d’entreprise (CE) à la SNCF en décembre 1983.

Il fut promu conducteur de route en 1975. il siégeait au comité mixte professionnel régional (CMPR) de Paris-Nord de 1978 à 1982. Michel Devacht fut élu au nouveau CE du dépôt de La Chapelle (327 CE à la SNCF) en décembre 1983 et en fut désigné trésorier puis fut élu au CE régional de Paris-Nord (35 CE à la SNCF) en décembre 1985.

Il fut détaché comme permanent syndical en juin 1984 et devint, en 1985, le secrétaire général de l’Union professionnelle régionale (UPR-CFDT) de Paris Nord. En octobre 1985, il pilota une initiative en direction des usagers de la gare de Paris-Nord par une distribution massive d’un questionnaire établi par la FGTE-CFDT et l’ASSECO.

Le long conflit des cheminots (mi-décembre 1986 à mi-janvier 1987) démarra sur la région de Paris-Nord le 18 décembre après une assemblée générale des agents de conduite de Paris-Nord le 12 décembre et un préavis de grève déposé par l’UPR-CFDT de Paris Nord. Le conflit portait sur les conditions de travail, les salaires, l’avancement au mérite. Il s’étendit, dès le 19, à d’autres régions, se développa, puis des négociations eurent lieu qui aboutirent à des relèvements des salaires et allocations, le retrait du projet de grille des salaires, des améliorations des conditions de travail dont 2 repos supplémentaires pour les postés.

En 1988, il devint secrétaire départemental à l’Union départementale (UD) de Paris puis fut élu secrétaire général de l’UD, par le conseil départemental d’avril 1992 et reconduit à ce poste lors du congrès de juin 1994, jusqu’à sa retraite de la SNCF en juillet 1996. Il siégeait également au bureau de l’Union régionale d’Ile-de-France de 1992 à 1996.

Michel Devacht prit sa retraite en juillet 1996 comme conducteur de route principal. Il milita alors à l’Union territoriale du Val d’Oise, et représenta la CFDT au conseil d’administration de la Caisse primaire d’assurance maladie (Cpam) du Val d’Oise de 1996 à 2006.

Il assuma, dès la fin de 1996, des responsabilités au sein de l’Union régionale des retraités CFDT d’Ile de France (URRIF); il devint secrétaire général de l’URRIF en 1997. Lors du congrès confédéral de Lille, en 1998, il intervint pour demander que l’UCR puisse faire acte de candidature au bureau national confédéral, ce qui est devenu une réalité au congrès confédéral de Rennes en 2018.

Il devint membre du bureau de l’Union confédérale des retraités (UCR-CFDT), lors du congrès de Lille en 1997, réélu au congrès de Cherbourg en 2000, avant d’être élu secrétaire général adjoint au congrès de La Rochelle en 2003 puis secrétaire général de l’UCR en 2004 en remplacement de Jacques Sense et réélu au congrès de Saint-Etienne en 2007 puis à celui de Metz en 2011. Il quitta cette fonction en mai 2015, lors du congrès de l’UCR-CFDT à Nantes.

En octobre 2015, à Bruxelles, il fut élu président de la Fédération européenne des retraités et personnes âgées (Ferpa), au sein de la Confédération européenne des syndicats (CES). Il y siégeait encore en 2018.

Il est membre de l’Association franco-allemande « Les amis de Marbach ». Il milite au sein d’une association adhérente à France Nature Environnement (FNE) « Initiatives et Actions pour la Sauvegarde de l’Environnement et des Forêts » (Iasef).

Il est marié et père de trois enfants.