Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 24 avril 1805 à Beaugency (Loiret) ; demeurant à Paris ; mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était marié, sans enfant. Il avait fait un congé de sept ans, de 1834 à 1841, au 65e régiment de ligne, et avait été libéré avec un certificat de bonne conduite, qu’il aurait perdu dans un naufrage. Il soutint que son casier judiciaire était vierge, mais on prouva contre lui deux condamnations, en 1834, l’une à deux mois de prison pour vente d’effets de petit équipement, l’autre à cinq jours pour rébellion et voies de fait envers des agents de la force publique.
Pendant le 1er Siège, il se fit exempter du service actif en raison de son état de santé et fut employé par la direction du génie à la confection des fusées pour obus. Sous la Commune de Paris, il fut simple garde au 90e bataillon ; vers le 14 mai 1871, il fut nommé à l’unanimité capitaine de sa compagnie ; au moment de l’entrée des troupes, il voulut contraindre à marcher « pour la sainte cause » plusieurs voisins de la Cité des Fleurs, aux Batignolles (XVIIe arr.).
Le 7e conseil de guerre le condamna, le 19 janvier 1872, à la déportation simple. Il mourut le 20 mars 1875 à Nouméa.
Maitron patrimonial (2006-2024)
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/739 et H colonies 79.