Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 2 mai 1910 à Bayonne (Basses-Pyrénées), mort le 2 décembre 2007 à Labenne (Landes) ; instituteur puis professeur de cours complémentaire ; militant syndicaliste, socialiste et pacifiste.
Élève de l’École normale de Dax (Landes) de 1926 à 1929, Jean Gassies devint socialiste jaurésiste par lectures et fréquentations et s’inscrivit aux Jeunesses communistes en 1929 et à la Fédération unitaire de l’Enseignement. L’année suivante, il fut exclu des JC pour s’être refusé à se prononcer au congrès de Besançon contre l’Histoire de la Fédération, œuvre de ses dirigeants en désaccord avec les CGTU. Il s’abonna alors à la Révolution prolétarienne. De 1934 à 1936, il fut secrétaire du comité antifasciste de Pouillon (Landes) et adhéra aux Combattants de la Paix dirigés par Félicien Challaye et René Gérin.
En juillet 1936, Jean Gassies adhéra au Parti socialiste SFIO et, de la fin d’avril 1937 à juin 1938, il fut archiviste du bureau fédéral des Landes. Solidaire de Marceau Pivert*, il quitta le Parti après l’exclusion de la gauche révolutionnaire au congrès de Royan, juin 1938.
J. Gassies assista au congrès des syndicats de l’Adour en avril 1938 puis, en juillet, au congrès constitutif de l’UD des Landes tenu à Labouheyre. Il était responsable pour les Landes du « Centre d’action syndicale contre la guerre ». Depuis octobre 1936, il était suppléant de son canton au conseil syndical et fut élu sur le programme de l’École Émancipée à la CE des Landes et délégué suppléant au congrès national du SNI tenu à Montrouge les 18 et 19 Juillet 1939.
Retraité, Jean Gassies prépara un doctorat d’Université et soutint sa thèse le 2 février 1976 à l’Université de Bordeaux III, sur le sujet suivant : Essai sur les causes lointaines et immédiates de la Première Guerre mondiale.
Maitron patrimonial (2006-2024)
OEUVRE : Mémoires inédites, 1976-1978, 161 pages manuscrites (copie dans le fonds du DBMOF).
SOURCE : Témoignage de l’intéressé.