Par Joël Drogland
Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 15 août 1920 à Barcelone (Espagne), tué le 22 août 1944 près de Saint-Valérien (Yonne) ; ouvrier agricole ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
José Gonzalès était le fils de José et d’Irénée Villegos. Il était marié avec Alphonsine Jeanne Papon et domicilié à Beaugency (Loiret) où il exerçait le métier d’ouvrier agricole.
Résistant du Loiret d’origine espagnole, José Gonzalès fut grièvement blessé le 22 août 1944 par un soldat américain de la IIIe armée du général Patton, qui avait libéré Sens dans l’après-midi du 21 août. Le soldat l’avait pris pour un Allemand. Très affecté par son erreur, il transporta le blessé avec sa Jeep à la pharmacie de Saint-Valérien où il succomba à treize heures.
Il repose dans le cimetière de Beaugency (Loiret), dans le Carré des corps restitués aux familles. Son nom figure sur le monument aux morts, à Beaugency, sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne, à Auxerre, et sur le Panteó dels Francesos, monument situé à Barcelone au cimetière de Montjuic, dédié « Aux soldats et aux volontaires morts pour le triomphe de la Justice et de la Liberté ». Il obtint la mention « Mort pour la France » (AC 21 P 194026) et a un dossier Vincennes sans mention d’homologation..
Maitron patrimonial (2006-2024)
Par Joël Drogland
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 194026 (nc) ; SHD, Vincennes GR 16 P 263130 (nc) et GR 19 P 45/1 page 40.— Bailly Robert, La Croix de Saint-André, ANACR-Yonne, 1981, p.278. — Mémorial GenWeb. — Site Internet Mémoire des Hommes.— État civil (acte de décès). — Notes de Jean-Louis Ponnavoy