Par Dominique Tantin
Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 5 mai 1922 à Paris (VIe arr.), tué le 24 juin 1944 à Eyrein (Corrèze) ; résistant du réseau Action R5, sous-lieutenant des Forces Françaises Combattantes (FFC).
Le réseau Action R5 dépendait du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) de Londres qui fusionna en 1943 avec les Services spéciaux d’Alger pour former la Direction générale des services spéciaux (DGSS) placée sous le commandement de Jacques Soustelle.
Agent de la DGSS, Jean Gorse participa à la guérilla menée par les maquisards de Corrèze, vraisemblablement dans les rangs des FTP qui le revendiquent comme l’un des leurs (Maquis de Corrèze, 150 combattants et témoins, op. Cit. P. 523).
Il périt le 24 juin 1944, “tué au combat” selon sa fiche sur Mémoire des Hommes, “fait prisonnier et exécuté par les S.S” selon MémorialGenWeb. La consultation des archives du SHD devrait permettre de déterminer les circonstances de sa mort.
Jean Gorse obtint la mention “Mort pour la France”. Son nom est inscrit sur la stèle commémorative dédiée à sa mémoire, érigée sur le lieu de sa mort, au lieu-dit Pont de Reix, et sur la stèle commémorative située à l’intersection de la RN 89 et de la RD 135, au lieu-dit » La Gare d’Eyrein » portant la mention “Les résistants et Francs-tireurs morts pour la France”.
Maitron patrimonial (2006-2024)
Par Dominique Tantin
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC Caen, AC 21 P 195945 et Vincennes GR 16 P 263683 (nc). — Maquis de Corrèze, 150 combattants et témoins, Paris, Éditions Sociales, 1975, p. 523. — Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb.