MARSAUD Édouard, Robert

Fils de Gaston Marsaud et de Léonie Julia, son épouse, Édouard Marsaud était employé et habitait aux Quatre-Routes (aujourd’hui Le Vignon-en-Querçy, Lot).
Membre des FTP du Lot, il fut tué au cours d’une mission de reconnaissance vers Toulouse avec trois autres FFI lotois, Rémy Cure, Philippe Poirier d’Orsay et Charles Destruel que leur avait confié le colonel Georges, chef départemental des FFI. Ils allaient ainsi participer à la Libération de Toulouse. Lors de leur passage en trombe à Bouloc, un habitant de la commune leur fit des signes afin de les prévenir de la présence d’Allemands sur la RD 4 qu’ils empruntaient en direction de Fronton. En effet, à quelques kilomètres au nord de de Bouloc, venant de Fronton, les troupes allemandes, en l’occurrence des Mongols, leur tendirent une embuscade et ils furent tous quatre fauchés par une rafale de mitrailleuse. L’exécution des quatre hommes fut considérée comme un crime de guerre.

Reconnu « Mort pour la France », homologué FFI, son nom figure sur le monument aux Morts des Quatre Routes et sur une stèle érigée sur la route, en direction de Fronton, à 3 kms environ de Bouloc le 21 aout 1944, sur le territoire de cette commune.
Noël Marsaud, né également aux Quatre-Routes, membre des FTP, fut tué le 29 juillet 1944 à Gignac (Lot). C’était probablement son frère.
Un doute subsiste sur la date exacte du décès puisque l’acte de décès a vu le un du vingt un août rayé et mentionné comme rature, ce qui signifierait un décès le 20 août.