Maitron patrimonial (2006-2024)
Né à Toul (Moselle) le 17 avril 1827 ; ajusteur-mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était père de deux enfants. Condamné en 1867 à deux jours de prison pour outrages à agents, il fut, sous la Commune de Paris, garde national à la XVIIe légion fédérée, après s’être « parfaitement conduit pendant le 1er Siège, comme garde national du 90e bataillon, aux avant-postes et à l’affaire de Montretout ». L’un de ses deux fils fut tué le 7 avril 1871 en combattant au pont de Neuilly.
Millot fut condamné, le 11 octobre 1871, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple ; on le dit en juillet 1877, sur un état collectif de Nouméa, « caractère soumis, paraît animé d’un bon esprit, bonnes fréquentations, bonne conduite, bon travailleur ; est établi charpentier aux environs de Nouméa ». Amnistié le 26 avril 1879, il rentra par la Loire.
Maitron patrimonial (2006-2024)
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/846. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.