Par Gilbert Beaubatie
Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 19 août 1918 à Ladignac (Corrèze), mort au combat le 20 août 1944 à Vitrac-sur-Montane (Corrèze) ; résistant, membre de l’Armée Secrète (AS) , FFI.
« Charlot », fut le surnom de Charles Monzat. Il incarnait, aux yeux de ses camarades, « les plus hautes vertus, le courage tranquille, la volonté tenace, l’héroïsme modeste, la fierté des cœurs forts que rien ne peut abattre ». Il ne parlait jamais de lui ni de ses actions personnelles. « Je préfère mourir devant le Boche que de voir mes enfants se traîner à genoux ».
Il prit le maquis. Ses camarades « sentaient » en lui une conscience si droite, une détermination si ferme, qu’ils aimaient son contact. Il n’a pas pu jouir de la victoire qu’il avait tant souhaitée. Il mourut « devant le Boche ».
Le 20 août 1944, la colonne allemande Jesser repartit de Tulle. Arrivée au carrefour de la Gare de Corrèze, elle prit la direction de Vitrac. Au lieu-dit « Champ Long », deux voitures Simca 5 de l’adjudant-chef Roulin qui précédaient un camion P45 transportant une section de soldats qui venait d’être relevée, se heurtèrent aux arrières-gardes de ladite colonne, qui feux éteints, ouvrirent le feu sur eux, laissant trois victimes sur place : Jean Artel, Roger Bassaler, Henri Bouyoux et Charles Monzat.
Son nom figure sur le monument commémoratif de Tulle et Vitrac-sur-Montane (Corrèze).
Maitron patrimonial (2006-2024)
Par Gilbert Beaubatie
SOURCES :France, 19 novembre 1944, n°10.— Renseignements fournis par Laurent Chassaing.— Genweb (consulté le 20-03-19).