Par Jean-Luc Marquer
Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 7 août 1921 à Pisieu (Isère), mort accidentellement le 18 mai 1944 à Theys (Isère) ; garçon laitier ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises combattantes, réseau Action R1
Jules, Marius, Émile Peron était le fils de Marius, Désiré et de Marie-Louise Revollat, son épouse.
Il appartenait à une famille nombreuse qui vint s’installer rue Maugiron, dans le quartier d’Estressin à Vienne (Isère).
En 1938, il fut engagé comme livreur à triporteur par un marchand laitier.
En novembre 1941, il fut envoyé au chantier de Jeunesse de de Cormatin (Sâone-et-Loire). Quand il revint à l’été 1942, il reprit son emploi.
Il s’engagea dans la Résistance. Il appartenait au réseau Action R1, dépendant du BCRA.
En février 1943, il fut appelé pour le STO. Décidant de s’y soustraire, il partit pour la région de Grenoble afin de rejoindre un maquis mais il fut arrêté par des militaires italiens à Voiron (Isère).
Incarcéré, il passa la visite médicale préalable au STO, mais il fut autorisé à retourner à Vienne pour dire au revoir à ses parents. Son employeur l’incita alors à utiliser une « filière » qui lui permit de rejoindre le maquis du Grésivaudan, secteur 6 de l’As-Isère.
Il faisait partie de la compagnie Bernard.
Jules Peron fut tué accidentellement le 18 mai 1944 lieu-dit « Le Gautier » à Theys (Isère).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises combattantes.
Inhumé provisoirement à Theys, il fut enterré dans la tombe familiale au cimetière de Pipet à Vienne le 16 novembre 1944.
Notice provisoire
Maitron patrimonial (2006-2024)
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 129216 (nc). — SHD, Vincennes, GR 19 P 38/12 ; GR 16 P 467606 (nc). — Jean-Daniel Berger, Comme un essaim de guêpes… Résistance et guérilla en R1, secteur VI Rhône-Isère, tome 1, Juin 1940-juin 1944, tome 2, Juin-septembre 1944, Impressions Modernes (Guilherand-Granges) ; 2001. — Mémoire des hommes. — Geneanet. — État civl.