Par Daniel Vidal
Maitron patrimonial (2006-2024)
Né le 8 avril 1871 à Nîmes (Gard), mort le 21 juillet 1950 à Nîmes. Mercier.
Il était le fils de Louis Recolin et Louise Emilie Sauveplane.
La police établit sa notice en 1893, alors qu’il gérait un bazar à Nîmes avec son père Barthélémy, avec qui il partageait aussi les opinions politiques. Le 10 août 1894, une perquisition à son domicile permit de découvrir des journaux anarchistes, ce qui lui donna l’occasion d’expliquer qu’il réprouvait la propagande par le fait et préférait les idées de Sébastien Faure.
Le Libertaire du 17 octobre 1897 publia par erreur son nom avec une lettre adressée à la rédaction du journal.
Fin novembre 1898, il tenta de reconstituer le groupe des « réformateurs libertaires » dissous. En novembre 1899, sous l’impulsion de Bernard Samuel Edmond, frère de Bernard Lazare, il rédigea une pétition en faveur de la révision du procès Dreyfus afin de la présenter aux anarchistes nîmois qu’il fréquentait : Alzas (Victor), Geay, Piel…
Il demanda sa radiation de la liste des anarchistes en 1898, puis juillet 1899 ; il habitait alors rue Crémieux à Nîmes.
Maitron patrimonial (2006-2024)
Par Daniel Vidal
SOURCES : Archives du Gard 1M749. — Etat civil.