Par Jean Sagnes
Née le 31 août 1920 à Montpellier (Hérault) ; postière ; militante syndicaliste ; militante communiste et des mouvements de femmes communistes ; résistante.
Fille de Georges Amico, Andrée Amico adhéra en 1936 aux JC et à l’UJFF dont elle devint rapidement la secrétaire du groupe montpelliérain. En 1938, elle fut élue au poste de secrétaire départementale de l’UJFF et, en mai 1939, devint membre du comité national de cette organisation.
De 1940 à 1943, Andrée Amico participa à la Résistance comme responsable des comités féminins de Montpellier. Dès le mois de mars 1941, elle était révoquée sur ordre préfectoral de sa fonction d’employée des PTT. Menacée d’arrestation, elle passa dans l’illégalité en janvier 1944. Elle devint alors responsable départementale des FUJP des Pyrénées-Orientales à Perpignan. En mai de la même année, elle se rendait à Lyon comme courrier des JC.
À la Libération, elle revint à Montpellier, fut réintégrée dans les PTT et devint trésorière du Secours populaire français jusqu’à fin 1947. De 1948 à 1953, elle fut trésorière départementale de la Fédération des Travailleurs des PTT-CGT. Depuis 1971, elle fit partie du comité départemental de l’ANACR. Elle fut également trésorière de la section de Montpellier de cette organisation.
Par Jean Sagnes
SOURCES : Le Travailleur du Languedoc, 1938-1939. — Lettre d’Andrée Amico (Mme Tali), 22 juillet 1977.