Par Jean Sagnes
Né le 8 février 1892 à Poitiers (Vienne) ; ouvrier du bâtiment puis commerçant ; militant communiste de Montpellier (Hérault).
Fils de musiciens ambulants, de passage à Poitiers, Georges Amico se maria à Montpellier (Hérault). Il fut, durant de longues années militant socialiste puis communiste de Montpellier (Hérault). D’abord ouvrier du Bâtiment, il milita en 1920 pour l’adhésion du Parti socialiste à la IIIe Internationale. Militant obscur et dévoué du Parti communiste, Georges Amico fut souvent candidat de ce parti aux élections municipales à Montpellier. Le 1er août 1929, lors de la manifestation contre la guerre, il fut arrêté et inculpé.
Dans les années 1929-1939, il était petit commerçant à Montpellier en même temps que secrétaire du Cercle d’études populaires, organisation du PCF. Dès octobre 1939, il travailla à l’imprimerie clandestine du Parti communiste de l’Hérault. En décembre 1940, Georges Amico fut interné par le gouvernement de Vichy. Relâché, il entra à nouveau dans la clandestinité, participant, avec sa femme Joséphine, décédée le 6
mars 1977, à la Résistance.
Après la Libération, Georges Amico demeura longtemps diffuseur de la presse communiste. Seul l’âge interrompit son activité.
Par Jean Sagnes
SOURCES : Arch. Dép. Hérault, 9 M 400. — Le Petit Méridional, 2 et 3 août 1929. — Le Travailleur du Languedoc, 1939. — Les Communistes de l’Hérault dans la Résistance, s.d.