AMIOT Daniel

Né le 30 août 1938 à Dijon (Côtes-d’Or) ; métallurgiste ; militant syndicaliste CFDT et associatif ; secrétaire général de l’Union régionale interprofessionnelle de Bourgogne.

Daniel Amiot naquit dans un milieu modeste. Son père était allé à l’école libre jusqu’à l’âge du certificat d’études primaires qu’il obtint. Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, il passa de longues années en captivité avant de rentrer chez lui. Il trouva alors un emploi à la gare de Dijon-Porte Neuve, puis travailla en usine avant d’acheter un fonds de commerce, épicerie-buvette. La mère de Daniel Amiot, sans profession, n’avait été scolarisée que durant deux années. Elle contribua ensuite au revenu du foyer en faisant le ménage chez des particuliers. Il ne semble pas qu’ils se soient engagés dans une forme ou une autre de militantisme. Par contre, il est avéré que le père était indifférent en matière religieuse. La mère, sans pratiquer régulièrement, témoignait d’un respect réel pour le catholicisme. Ils eurent trois enfants.
Daniel Amiot commença sa vie professionnelle aux usines Terrot de Dijon, il obtint alors un CAP d’ajusteur mécanicien puis un second de mécanicien automobile. Il entra ensuite chez Bourgogne électronique, où il rencontra une syndicaliste travaillant comme OS qu’il épousa en 1962. Elle cessa ensuite rapidement de travailler et de militer.
Il adhéra à la CFTC en 1963. À la suite de l’évolution en 1964, il choisit de suivre la plupart des militants chrétiens à la CFDT, comme la grande majorité des militants de Côte-d’Or. Il connut ensuite une ascension relativement rapide. En 1963, il était délégué du personnel, puis délégué syndical en 1964 et, après une période d’activité pour le moins intense au printemps 1968, il devint permanent en février 1970. L’année suivante il fut secrétaire général de l’UD. Il succéda à Jean Denis qu’il connaissait bien et qui avait entre-temps décidé de se consacrer à la mise en place d’une Union régionale CFDT. Pressenti et officiellement intronisé en 1970, pendant six mois un autre militant, habitué aux rouages du secteur interprofessionnel, assura l’intérim le temps que Daniel Amiot devienne permanent. À la tête de l’Union départementale il lui échut la charge de mettre en pratique le changement de ligne décidé lors du congrès confédéral de 1970. Il occupa ces fonctions jusqu’en 1973 où il devint secrétaire général de l’Union régionale interprofessionnelle de Bourgogne. Il resta à ce poste jusqu’à la fin de sa carrière syndicale en 1980.
Par la suite, il fut employé comme formateur dans une association, il mit alors entre parenthèses son engagement syndical qu’il retrouva ensuite après son départ en retraite. Il est l’un des animateurs de la section des retraités CFDT. Il milita également dans le monde associatif puisqu’il contribua à la vie de la maison de la Méditerranée de Chenôve (Côte-d’Or). En revanche, il n’a jamais manifesté d’engagement dans une organisation politique quelconque.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article10021, notice AMIOT Daniel, version mise en ligne le 10 octobre 2008, dernière modification le 10 octobre 2008.

SOURCES : Arch. de l’UD-CFDT Côte-d’Or et de l’URIB-CFDT Côte-d’Or, déposées à ADIAMOS (Chenôve). — Entretien avec l’intéressé du 30 décembre 1997.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable