BLÉ Charles, Henri, dit "Charlot"

Fils d’un tisseur, Charles Blé fut ouvrier maçon à Elbeuf.
Secrétaire de la section maçonnerie du Syndicat de bâtiment d’Elbeuf de 1912 à 1914, il fut délégué du syndicat des mâcons d’Elbeuf, mais aussi du syndicat des charpentiers, et du syndicat des couvreurs-plombiers, au Congrès constitutif de l’Union départementale CGT de Seine-Inférieure réuni au Havre le dimanche 19 octobre 1913, puis au 2ème congrès de Rouen, le 22 mars 1914.

De 1916 à 1920, secrétaire du syndicat du Bâtiment et de la Bourse du Travail d’Elbeuf, Charles Blé reconstitua avec Charles Forster, l’Union locale des syndicats en 1917 ; au bureau siégeaient Charles Blé (secrétaire), Devost (secrétaire adjoint), Charles Forster (trésorier) et madame Questel (trésorière adjointe).

Il assura la direction de l’Union jusqu’en mai 1920, date à laquelle il démissionna, en raison des violentes critiques des minoritaires, dont il avait pourtant depuis peu, rejoint les rangs.

Membre du Parti socialiste, il adhéra à la SFIC, comme la majorité de la Fédération départementale et dirigea avec Beaurain et Lecat, la section d’Elbeuf jusqu’en 1924.

Conseiller municipal et prud’homal, Charles Blé cessa de militer en 1925, et s’établit entrepreneur de maçonnerie à Caudebec-lès-Elbeuf.

Blé retrouva la CGT après la guerre et siégeait comme membre le la commission de propagande du syndicat du bâtiment en 1946.

Il mourut à Elbeuf (Seine-Maritime) le 16 novembre 1971.