ANDRÉ Hélène, épouse BERTRAND

Nommée institutrice à l’école publique de Nort-sur-Erdre (Loire-Inférieure) à la rentrée 1944, Hélène André fut alors très liée à Robert Cadiou, le « commandant Joseph » des Francs-tireurs et partisans de Loire-Inférieure, dirigeant du deuxième bataillon de marche des Forces françaises de l’intérieur du département dont l’activité était alors principalement de contenir les Allemands dans la « poche » de Saint-Nazaire (Loire-Inférieure).

Elle devint alors une militante active de l’Union des femmes françaises (UFF) du canton de Nort-sur-Erdre avant d’en devenir la présidente départementale en remplacement de madame Rollet. En 1944-1945, elle fut vice-présidente du comité local de Libération de Nort-sur-Erdre (Loire-Inférieure). De 1945 à octobre 1947, elle fut en congé pour convenances personnelles afin d’être permanente de l’UFF.

La suppression de son poste de permanente l’amena à reprendre l’enseignement tout d’abord à Doulon puis à Chantenay, deux quartiers ouvriers nantais. Les renseignements généraux considéraient alors qu’elle était la « seule oratrice digne de ce nom de l’UFF ». Elle fut élue au conseil national de cette organisation lors du troisième congrès, en 1949 et y demeura jusqu’en 1952.

Membre du bureau fédéral du Parti communiste de Loire-Inférieure depuis 1946, elle se maria avec l’un des secrétaires de la fédération, Marcel Bertrand la même année. Lorsque son mari fut exclu du PCF en 1950, elle quitta le bureau fédéral puis le PCF.