BOILLOD Noël, Alexandre

Né à Gray (Haute-Saône) le 31 octobre 1881, fils d’un manœuvre, Boillod, marié à Arc-les-Gray (Haute-Saône) en décembre 1900, mouleur dans diverses entreprises de Paris, habitait Bobigny (Seine), au début des années 1920. Militant communiste, il fut désigné par le conseil municipal, le 1er mars 1925, comme délégué sénatorial.

Boillod fut élu, conseiller municipal en mai 1925, sur la liste communiste qui obtint une moyenne de 1 030 voix sur 2 534 inscrits. Membre des commissions des Travaux, de la bibliothèque, des fêtes et des régies, il fut très assidu aux séances du conseil.

Boillod, au recensement de 1926, demeurait rue de la République chez un couple tenant un « restaurant épicerie marchand de vins ». Au recensement de 1931, toujours « mouleur à Paris », Boillod habitait toujours la même maison comme « ami » de la veuve du marchand de vins. En 1937, il était le secrétaire adjoint de la Confédération du petit commerce et de l’artisanat.

Boillod apparaissait comme un des principaux militants communistes de Bobigny. Il présidait notamment de nombreuses réunions électorales en 1928.

Il fut réélu conseiller municipal le 5 mai 1929 avec 2 087 voix sur 3 664 inscrits. Le 6 octobre 1930, le conseil le délégua à la commission du chômage pour y représenter le Bureau de bienfaisance. Il fut renouvelé dans cette commission le 13 mars 1933. Toutefois, le 13 mars 1934 il fit savoir qu’il ne pourrait plus participer aux réunions du Bureau de bienfaisance. Très assidu, il avait été délégué en janvier 1933 au congrès des municipalités communistes à Saint-Denis.

Boillod fut réélu au conseil municipal le 5 mai 1935 avec 2 635 voix sur 4 946 inscrits. Il fit partie des commissions des finances, travaux, hygiène, voirie, fêtes et marchés et de la commission du personnel. Toutefois à partir de janvier 1937, il ne participa plus aux séances du conseil municipal. Il n’était plus d’accord avec les méthodes de travail personnel du maire Clamamus.

Déchu de sa fonction de conseiller le 31 mai 1940, interné au début de la Seconde Guerre mondiale puis libéré, il quitta la commune et s’établit en Seine-et-Marne avant 1944. Il mourut à Clichy le 5 octobre 1950.